Séisme : la Syrie accepte d’ouvrir deux points de passage transfrontaliers pour acheminer l’aide

Des Syriens se tiennent au milieu des décombresavec des pancartes critiquant l'ONU, 12 février 2023.
Des Syriens se tiennent au milieu des décombresavec des pancartes critiquant l'ONU, 12 février 2023. Tous droits réservés Hussein Malla/ The AP
Par euronews avec AP, AFP
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Le président syrien a accepté d'ouvrir deux nouveaux points de passage transfrontaliers entre la Turquie et le nord-ouest de la Syrie pour trois mois pour acheminer l'aide humanitaire aux victimes du séisme.

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La Syrie peut-elle enfin recevoir l’aide dont elle a besoin ? Une semaine après le puissant séisme, le président syrien a accepté d’ouvrir deux nouveaux points de passage transfrontaliers entre la Turquie et la Syrie pour trois mois.

L’objectif est d'acheminer l'aide humanitaire dans le nord-ouest du pays, une zone contrôlée par les rebelles.

"Je salue la décision aujourd'hui du président syrien Bachar al-Assad d'ouvrir les deux points de passage de Bab Al-Salam et Al Ra'ee entre la Turquie et le nord-ouest de la Syrie pour une période initiale de trois mois", s'est félicité le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres dans un communiqué.

Avant le séisme, la quasi-totalité de l'aide, cruciale pour plus de 4 millions de personnes vivant dans les zones rebelles du nord-ouest de la Syrie, était acheminée à partir de la Turquie par un seul poste frontière, celui de Bab al-Hawa.

Premier avion saoudien d'aide humanitaire

Un avion saoudien chargé d'aide pour les victimes du séisme meurtrier a atterri mardi matin à Alep (nord), pour la première fois depuis plus de dix ans, selon le ministère syrien des Transports.

L'avion saoudien est chargé de 35 tonnes de vivres, selon l'agence officielle syrienne SANA. Alep, deuxième ville de Syrie, a été dévastée par le séisme.

Le bilan continue de s'alourdir

Le bilan du violent séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie ne cesse de s’alourdir. Il est monté à plus de 35 000 morts ce lundi et pourrait doubler selon des responsables des Nations Unis.

Une semaine après la tragédie, des survivants continuent de sortir des décombres, comme ici à Antakya où le turc Huseyin Berber a été secouru après avoir survécu 183 heures.

Dans la nuit de dimanche à lundi, sept personnes ont ainsi été dégagées vivantes en Turquie, selon la presse, dont un enfant de trois ans à Kahramanmaras et une femme de 60 ans à Besni. Une autre, de 40 ans, a aussi été sauvée au bout de 170 heures à Gaziantep.

Alors que les chances de retrouver des survivants deviennent quasiment nulles, la priorité est désormais l'aide aux centaines de milliers de personnes dont les logements ont été détruits par le tremblement de terre.

Selon le gouvernement turc, quelque 1,2 million de personnes ont été logées dans des résidences pour étudiants, plus de 206 000 tentes ont été dressées et 400 000 sinistrés évacués des régions dévastées.

En Syrie, plus de 5 millions personnes vivent sous des tentes, alors que les températures sont négatives la nuit.

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