Cinema : la recette gagnante de l'été, le blockbuster

Cinema : la recette gagnante de l'été, le blockbuster
Par Euronews
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L’été revient et, avec lui, son lot de blockbusters. Chaque année, ces superproductions hollywoodiennes à très gros budgets attirent de nombreux spectateurs dans les salles obscures climatisées.

La saison 2016 s’ouvrira le 17 juin avec Le Monde de Dory, un long métrage d’animation. Ce film fait suite au Monde de Nemo, immense succès de 2003. Face à ce bulldozer lancé par les studios Disney Pixar, la 20th Century Fox répliquera avec L’Age de glace : les lois de l’univers, le 22 juillet. Ce nouveau dessin animé sera le cinquième opus de la saga à succès.

De l’eau et de la glace, autant de thématiques rafraîchissantes sous le soleil écrasant de l’été. Le calendrier de sortie des blockbusters est effectivement calqué sur le rythme de vie du public. Ainsi, on a récemment pu voir un Joyeuse fête des mères sortir au cinéma à l’occasion de la fête éponyme.

Une vieille histoire

Comme nous pouvons l’observer sur l’infographie ci-dessous, ce phénomène n’est pas récent. En juin 1975, “Les Dents de la mer” de Steven Spielberg tablait déjà sur les envies de baignade du spectateur en pleine saison estivale. En plus d’inaugurer le concept de blockbuster, le film sera à l’origine de l’engouement pour les sagas. En 1978, “Les dents de la mer : deuxième partie” deviendra la suite la plus rentable de son époque.

Le deuxième blockbuster historique fera lui aussi irruption en été. Sorti le 25 mai 1977, “Star Wars : épisode IV”, premier volet de la saga au cinéma, récolte plus de 600 millions d’euros de recette. Son réalisateur, George Lucas, apporte une nouveauté dans l’univers des blockbusters : le merchandising. Grâce à un accord signé avec la Fox, l’homme touche un intéressant pourcentage sur les produits dérivés du film et le marché se voit rapidement inondé d’objets aux couleurs du long métrage.

Un business

Toutefois, ce sont les recettes au box-office qui restent les plus lucratives pour les studios. Sur le graphique ci-dessous, on remarque que les blockbusters jouissent de budgets confortables, s’élevant en moyenne à 200 millions d’euros. Calibrés pour plaire au plus grand nombre, ces films bénéficient d’un taux de rentabilité avantageux. Leur production en surnombre permet donc de compenser d’éventuels échecs commerciaux. Ils complètent également les faibles revenus générés par les longs métrages aux budgets moins élevés.

Les studios ne parviennent cependant pas toujours à capter les envies du spectateur. En 2013, Disney enregistrait un manque à gagner d’environ 170 millions d’euros avec The Lone Ranger. Pourtant, ce western jouissait d’une tête d’affiche très en vogue avec un Johnny Depp encore auréolé du succès de Pirates des Caraïbes.

Disney n’a toutefois pas trop souffert de cet échec. En 2009, Mickey a investi 3,5 milliards d’euros dans le rachat des studios Marvel, spécialistes des super héros. Sur le graphique ci-dessus, on observe trois films du genre parmi les plus importants blockbusters de ces dix dernières années. En 2012, Disney a également racheté Lucasfilm, propriétaire de la saga Star Wars, dont le septième volet a engendré près de 2 milliards d’euros de recette dans le monde. De plus, le studio projette un nouvel épisode d’Indiana Jones pour juillet 2019. À ce rythme, Disney régnera peut-être bientôt en maître sur le box-office mondial.

Anything can happen. The legendary Dr. Jones will return to theaters in July, 2019: https://t.co/bEeVAUT7×5pic.twitter.com/oShhtTfRFf

— Indiana Jones (@IndianaJones) March 15, 2016

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