Yuja Wang, l'impertinente diva

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En partenariat avec : Une pianiste d’exception, un groupe de percussioniste à couper le souffle et une icône du Pékin contemporain : tous en harmonie pour faire écho à la musique classique du début du

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Une pianiste d’exception, un groupe de percussioniste à couper le souffle et une icône du Pékin contemporain : tous en harmonie pour faire écho à la musique classique du début du XXème siècle.

Yuja Wang, la fantasque artiste d’origine chinoise, est de retour dans sa ville natale. Le temps de trois concerts elle sera la première femme-artiste résidente du Centre National des Arts du Spectacle de Pékin. Sa première représentation, aux côtés de l’ultra-dynamique percussioniste autrichien Martin Grubinger, a enthousiasmé le public chinois.

“Cet arrangement de la Sonate pour deux pianos et percussion de Bartók va rester dans l’histoire parce que le deuxième piano est remplacé par deux marimbas…et vous savez, jouer à cette vitesse avec des marimbas…le clavier est tellement plus grand, cela demande un travail énorme et surtout de sacrés réflexes!”

Outre Bartók ou Stravinsky, le public pékinois a également pu découvrir des compositeurs contemporains comme John Psathas.

“J’adore jouer avec les chanteurs, j’adore jouer avec les cordes… mais avec les percussionistes, c’est un langage complètement différent ! Ils ont une façon d’appréhender la musique très directe, très rigoureuse, j’ai la même approche de la musique, cela m’oblige à sortir de ma zone de confort pour atteindre ce niveau… Ils jouent vraiment très forts !”

Artiste tout-terrain, Yuja Wang aime cotoyer toute forme d’expression artistique. A Pékin, elle adore déambuler dans le Districte 798, une zone dédiée à l’art contemporain situé dans un ancien site industriel désaffecté. Ses mots résonnent encore plus au milieu des oeuvres de l’américain Robert Rauschenberg.

“J’adore me balader dans les galleries d’art et parfois, quand je m’y attends le moins, je suis frappée. J’y recherche l’inspiration, l’illumination. L’art contemporain me passionne parce que je peux ensuite l’intégrer dans ma propre vision de la musique contemporaine, tout est lié, tout vient du même endroit, du plus profond de l‘âme, du coeur, de l’intellect… Enfin je ne sais pas, je ne joue que du piano après tout!”

Née en Chine, formée au Canada, puis aux Etats-Unis, Yuja Wang traverse le monde pour faire découvrir sa vision de la musique, drainant derrière elle une impressionante audience inter-générationnelle, des millions de jeunes fans.

“Je suis très flattée, beaucoup de jeunes filles viennent me voir… Je pense qu’elles apprécient mon côté fashion mais qu’elles sont aussi attirées par mon audace… ma confiance… peut-être même mon impertinence. Oui, je pense qu’il fallait vraiment être très audacieux pour jouer avec quatre percussionistes !”

Yuja Wang et Martin Grubinger joueront à nouveau ensemble entre le 13 et le 27 décembre prochain à Vienne, Münich, Zürich et Tel-Aviv.

Musica aimerait remercier le Ullens Center for Contemporary Art (UCCA) et la Fondation Robert Rauschenberg pour avoir accueillis le tournage de cette interview de Yuja Wang.

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