"Mademoiselle" : le marxisme féminisme de Park Chan-wook

"Mademoiselle" : le marxisme féminisme de Park Chan-wook
Par Euronews
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Mademoiselle est le nouveau film du virtuose Coréen Park Chan-wook qui avait marqué les esprits en 2004 avec son machiavélique Old Boy.

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Mademoiselle est le nouveau film du virtuose Coréen Park Chan-wook qui avait marqué les esprits en 2004 avec son machiavélique Old Boy.

Mademoiselle est est son premier film en costumes, une adaptation du roman Du bout des doigts (Fingersmith) de la britannique Sarah Waters, paru en 2002.

Une histoire d’amour, de trahison qui se passe dans la Corée de l’entre-deux-guerres… Frédéric Ponsard a rencontré pour Euronews le réalisateur.

Park Chan-wook : “Le film se passe à une époque où il y a une grande différence entre les classe sociales, des très riches et des très pauvres . Et deuxième élément d’importance, l’existence d’hôpitaux psychiatrique. L’entre-deux-guerres était le seul moment dans l’histoire de la Corée ou il y avait ces deux éléments qui coexistaient à la même période.”

Ce week-end, filez voir #Mademoiselle de Park Chan-Wook !

C’est le meilleur film de #Cannes2016 selon vous : https://t.co/J8fRC8zCGWpic.twitter.com/Rh0FMcP40I

— SensCritique (@SensCritique) 4 novembre 2016

Mademoiselle est l’histoire d’une fille des bas-fonds manipulée par un escroc qui l’a fait engager au service d’une riche héritière, Mademoiselle…
Il voudrait qu’elle convainc l’héritière de l‘épouser. Mais les choses ne se passent pas vraiment ainsi…

Park Chan-wook : “Je ne voulais pas mettre l’accent sur les personnages masculins, mais sur les deux femmes. Pour que leur amour soit possible, elles devaient surmonter la différence de classes sociales, mais aussi et surtout en raison du fait qu’elles viennent de deux pays ennemis de longue date, le Japon et la Corée.
Je voulais montrer comment on pouvait surmonter cette obstacle pour l‘épanouissement de leur relation.”

En héritier réclamé d’Hitchcock, Park-Chan-wook distille un suspense torride tout au long du film, adoptant notamment successivement le point de vue des différents protagonistes pour livrer un scénario à tiroirs et plein de retournements et de surprises… Avec l’amour entre deux femmes comme point de mire…

Park-Chan-wook : “Je n’avais pas prémédité de faire un fillm sur l’amour. Sauf que j’ai eu cette chance de lire ce roman, et cette histoire d’amour entre deux femmes. J’ai alors très rapidement décidé d’adapter le roman. Le thème est bien l’amour, mais la violence psychologique est très présente et pas moins importante que la violence physique.”

Le film a été présenté en sélection officielle à Cannes.
Il sort dans toute l’Europe entre l’automne et l’hiver.

Frédéric Ponsard

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