InClassica 2022 : le 11ème festival international de musique classique touche à sa fin à Dubaï

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Par Rebecca McLaughlin-Eastham
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Cette célébration de la musique classique réunit chaque année, cinquante solistes réputés, trois orchestres et onze maestros de premier plan au cours de vingt-six performances données sur un mois à l'Opéra de Dubaï.

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Le Festival international de musique InClassica clôture sa 11ème édition. Cette célébration de la musique classique réunit cinquante solistes réputés, trois orchestres et onze maestros de premier plan au cours de vingt-six performances données sur un mois à l'Opéra de Dubaï.

InClassica a atteint son apogée à l'Opéra de Dubaï, avec un groupe de brillants musiciens interprétant certains des concertos les plus célèbres de tous les temps.

Le chef d'orchestre hongrois Gergely Madaras a pris les choses en main. Flûtiste de formation, il est encouragé par la nouvelle vague de directeurs musicaux partageant les mêmes idées qu'il voit émerger dans les orchestres internationaux qu'il dirige en ce moment. 

"La réserve de talents est immense. Nous avions l'habitude de n'avoir que des chefs d'orchestre hommes. Heureusement, cela a changé au cours des 10 à 15 dernières années", explique le jeune chef d'orchestre. 

Alexey Shor, un compositeur d'exception

Au festival de cette année, les arrangements traditionnels ont succédé aux chefs-d'œuvre modernes, en particulier les œuvres d'un maestro respecté basé à New York.

"Écouter ma musique jouée en direct est un sentiment qui ne ressemble à aucun autre. Et c'est particulièrement vrai pour les premières, dont quelques-unes ont eu lieu lors de ce festival. La musique ne vit pas vraiment tant qu'elle n'a pas été interprétée. Et voir cela se produire devant mes yeux, me procure une émotion indescriptible", témoigne le compositeur né à Kyiv. 

Tout au long de InClassica, le travail d'Alexey Shor a occupé une place de choix. Cet artiste a commencé sa carrière avec deux passions, l'une pour la musique et l'autre pour les mathématiques. Les musiciens disent que ses œuvres ont un caractère à la fois "brillant et stimulant."

"Un homme très brillant, doux et discret"

Le soliste Gil Shaham, lauréat d'un Grammy Award, en parle très bien : "C’est un homme très brillant. Il est très doux et discret. C’est surtout un compositeur très souple, très doué et cela suscite toujours des réactions très positives."

Comme pour la musique d'Alexey, Gil Shaham est également inspiré par la vision du président d'InClassica, Konstantin Ishkhanov.

"Il soutient les compositeurs, les orchestres et les festivals. Nous avons beaucoup de chance d'avoir des gens comme Konstantin, qui font de notre monde un meilleur endroit", dit le célèbre violoniste. 

Une musique accessible

Selon le pianiste Alessandro Taverna, l’œuvre d'Alexey défie l'opinion populaire sur la musique moderne.

"Ce concerto présente de nombreux aspects intéressants, en termes de mélodie, de rythmes... et il est également très adapté au public, car nous savons parfois que les gens rejettent la musique contemporaine à cause de sa difficulté", explique-t-il. 

Le musicien italien explique également la particularité du public à Dubaï : "les gens sont si enthousiastes et j'apprécie leur façon de recevoir et vivre la musique. C'est tellement important, même pour aider les musiciens. J'aime vraiment cette attitude, comme si la magie se produisait ici".

Une magie d'un genre mélodique qui a peut-être été ressentie par les musiciens comme par les spectateurs avant que le rideau ne se baisse sur InClassica.

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