Alors que la Première ministre britannique, Theresa May s’apprête à déclencher la procédure de divorce avec l’Union, le fameux article 50 du traité de Lisbonne, l’Ecosse fait déjà des…
Alors que la Première ministre britannique, Theresa May s’apprête à déclencher la procédure de divorce avec l’Union, le fameux article 50 du traité de Lisbonne, l’Ecosse fait déjà des remous.
Ce mardi, le parlement écossais devrait voter une motion pour réclamer la tenue d’un référendum pour l’indépendance d’ici 2019. La cheffe du gouvernement écossais, Nicola Sturgeon, estime que des dizaines de milliers d’emplois écossais sont menacés par le Brexit. Elle réclame un nouveau référendum d’indépendance deux ans après celui de septembre 2014, alors que 62% des Ecossais ont voté pour rester dans l’UE.
Les deux dirigeantes se sont rencontrées lundi. Theresa May s’est montrée très claire en affirmant que ce n’est “pas le bon moment” pour réclamer l’indépendance alors qu’elle s’apprête à lancer les négociations de divorce avec Bruxelles. Un message ferme adressé à l’Ecosse mais aussi à l’Irlande du Nord où le sentiment nationaliste pourrait reprendre le dessus.
L’ambassadeur du Royaume-Uni à Bruxelles, Tim Barrow, devrait remettre mercredi en milieu de journée au Conseil européen la lettre ouvrant la voie à deux ans de négociations et la fin de 44 ans de participation à l’Union.
Pour rappel, le déclenchement de la procédure de divorce intervient neuf mois après le référendum du 23 juin 2016 où les Britanniques ont voté à près de 52% pour quitter l’Union.