La deuxième conférence internationale de Bruxelles sur l’avenir de la Syrie s’ouvre ce mardi.
PUBLICITÉLa deuxième conférence de Bruxelles sur l'aide à apporter pour l'avenir de la Syrie se déroulera à partir de mardi. En parallèle des rencontres formelles entre les hauts responsables, l'exposition Tourab, qui signifie "sol", rassemble une cinquantaine d'artistes. La commissaire de l'exposition analyse l'œuvre intitulée La File. "C'est une façon de dire que si la guerre s'arrête la Syrie n'aura plus besoin d'aide (…) si la Syrie peut enfin agir seule avec son environnement naturel, qui est très fertile, alors le pays sera en mesure de nourrir son peuple", détaille Alma Salem.
Plus de 85 pays devraient participer à la conférence. L'objectif est de trouver des fonds pour venir en aide aux 13 millions de syriens déplacés dans le pays ou aux 5 millions de personnes qui ont trouvé refuge dans les Etats voisins.
L'Union européenne est le principal donateur avec 10 milliards d'euros d'aide depuis 2011. Les ONG critiquent cependant le peu de réfugiés accueillis par les Etats membres. Elles dénoncent aussi l'externalisation de la politique migratoire européenne auprès de la Turquie. Selon Catherine Woollard, secrétaire générale de l’ECRE (Conseil européen des réfugiés et exilés) "l'Europe doit rester un espace qui propose une protection et le droit d'asile doit être maintenu en Europe. Faute de quoi elle perdra de sa crédibilité et il y a un risque de voir d'autres pays suivre la voie de l'Europe en empêchant l'accès à l'asile".
Cette conférence sera aussi l'occasion pour la communauté de relancer le processus de paix mené par les Nations Unies.