Ahmad Joudeh, la danse comme ligne de vie

Ahmad Joudeh, la danse comme ligne de vie
Par Anne-Lise Fantino
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Le parcours hors-normes de ce danseur syrien, qui a livré une performance et surtout un message d'espoir, à l'occasion de la journée mondiale des réfugiés.

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"Je ne me suis jamais demandé si j'allais arrêter de danser", lance en préambule Ahmad Jouedh. "La danse, ça a toujours été une question de vie ou de mort."

Ahmad Joudeh n'est pas un danseur comme les autres. La danse est devenue sa raison de vivre, lorsque le groupe Etat Islamique est venu jusqu'à lui, près de Damas, en Syrie, alors que la guerre lui avait déjà pris cinq membres de sa famille et sa maison.

"La danse ou la mort", c'était sa réponse, gravée dans sa chair, tatouée sur sa nuque, aux menaces des djihadistes.

"Quand je danse, je me sens libre, je me sens pleinement vivant, et je me sens exister, c'est le sentiment pour lequel je me bats toujours. Si nous ne préservons pas notre culture, pourquoi nous battons-nous ? Qu'avons-nous à sauver ?".

Son histoire n'a pas laissé insensible le directeur du ballet national néerlandais qui a aidé Ahmad à déménager à Amsterdam où il poursuit désormais ses études. À l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés, Ahmad s'est livré à une performance devant le Parlement européen, pour délivrer un message d'espoir aux autres réfugiés

_"Apprenons, autant que possible, vivons cette expérience, parce qu'un jour, nos pays seront libres et en paix, et ils auront besoin de nous pour se reconstruire, et c'est là notre mission à tous". _

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