The brief from Brussels : l'UE hausse le ton à l'égard de la Roumanie

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Par Euronews
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De nombreux eurodéputés ont exhorté les autorités roumaines à renoncer à leurs projets controversés de réforme du système judiciaire, sous peine de prendre des mesures supplémentaires.

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Aujourd'hui dans The brief from Brussels, nous nous intéressons à la session plénière du Parlement européen. Principal événement de cette journée : un débat sur le respect de l'état de droit par la Roumanie. 

Les eurodéputés, soutenus par la Commission euorpéenne, ont exprimé de vives préoccupations au regard des réformes du système judiciaire entreprises par le gouvernement social-démocrate roumain.  Ils ont également pris l'engagement d'adopter une résolution lors de leur réunion de novembre. 

De son côté, le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a indiqué qu'il n'hésiterait pas à réagir : "Si la Commission doit être brutale dans son évaluation, elle le sera. Si elle doit utiliser d'autres instruments à sa disposition, elle les utilisera. Ce n'est pas une menace, c'est simplement une manière de rappeler notre rôle, de rappeler que la Commission est la gardienne des traités. Et que nous prenons ce rôle très au sérieux."

Le calendrier est particulièrement serré, sachant que la Roumanie doit assurer la présidence tournante du Conseil de l'UE au 1er janvier 2019.

Deux votes importants

Au cours de leur réunion, les eurodéputés se sont également prononcé sur la réforme du système de TVA de l'UE et sur la réduction des émissions de CO2 des voitures. Sur le premier dossier, ils ont suggéré aux États membres - responsables d'adopter la législation - d'établir un taux de TVA maximal de 25%. Sur le second, ils se sont positionnés pour des objectifs plus ambitieux que ce que proposait initialement la Commission européenne, à savoir moins 20% de réduction des émissions moyennes de CO2 d'ici 2025 et moins 40% d'ici à 2030.

Missiles russes

Dans un tout autre registre, on mentionnera aussi la sortie remarquée hier (2 octobre) de l'ambassadrice américaine auprès de l'OTAN, Kay Bailey Hutchison, vis-à-vis de la Russie suspectée de développer un nouveau système de missiles. Devant la presse, elle a fait savoir que si le système devenait performant, les États-Unis "examineraient la capacité de détruire un missile qui pourrait frapper n'importe lequel de nos pays d'Europe et frapper l'Amérique".

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