Le secrétaire général de l’Alliance ne souhaite pas le déploiement de nouvelles armes nucléaires sur le territoire européen.
Les Etats-Unis vont défendre ce jeudi à l'Otan la décision du président américain de se retirer du traité sur les armes nucléaires de portée intermédiaire signé en 1987. Le secrétaire général de l'Alliance voit une raison à cette décision. "L'explication la plus plausible est que la Russie est désormais en violation des traités", précise Jens Stoltenberg. Mais le Norvégien ajoute que les Alliés n’ont pas pour autant l’intention de "déployer davantage d'armes nucléaires en Europe en réponse" à la menace russe.
A travers ce programme la Russie pourrait atteindre un certain nombre de capitales européennes. Toutefois il est peu probable de voir en retour des missiles américains en Europe précise Ian Lesser, vice-président du German Marshall Fund. Les armes "seraient situées sur le territoire des Alliés et cela ne peut pas se faire sans leur accord", explique-t-il. Le chercheur rappelle aussi que la dernière fois qu’une telle question s’était posée en Europe dans les années 1980, cela avait agité profondément les opinions publiques.