Le poids du Parti populaire européen

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Tous droits réservés REUTERS/Costas Baltas
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Par Grégoire Lory
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Le PPE est à la tête des trois institutions de l’UE et espère conserver ces fauteuils après les élections européennes.

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En 2014 le parti populaire européen (PPE) avait remporté les élections européennes en obtenant 265 sièges sur les 751 que compte le Parlement. Cette position de force avait alors permis à la tête de liste de la formation, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, de prendre la présidence de la Commission européenne. Cette année encore le dirigeant du groupe au Parlement, Manfred Weber, semble en bonne position pour prendre le poste, à condition de remporter le scrutin. "Nous avons un projet clair pour l'avenir de ce continent. C'est la différence du PPE et c'est le succès du PPE", assure l’Allemand.

Il y a cinq ans les chrétiens-démocrates allemands avaient remporté un tiers des sièges accordés à l'Allemagne. Avec 20 députés les Républicains, la délégation française est la troisième force au sein du groupe. Le PPE s’était aussi appuyé sur des succès en Pologne, au Portugal et en Hongrie. Le parti avait remporté le scrutin ou partagé la victoire dans 18 des 28 Etats membres.

Le PPE à la barre

En plus de Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne, le PPE détient aussi la présidence du Parlement avec l’Italien Antonio Tajani. Le Conseil européen est dirigé par Donald Tusk, issu des rangs du Parti populaire européen en Pologne.

Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, décrit le PPE comme une formation "néolibérale". Le dirigeant hellénique appelle les Verts et les partis de gauche à s'unir pour former un nouveau groupe et empêcher la droite de détenir autant de postes clefs.

La question migratoire devrait alimenter la campagne et pourrait faire basculer l'issue du scrutin. Le Parti populaire dit vouloir un système plus juste pour partager les efforts et souhaite renforcer les moyens de l'agence européenne de surveillance des frontières extérieures de l’UE.

Le PPE a ouvert sa marche vers les élections par la suspension du Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orban. Budapest avait lancé une campagne accusant les institutions européennes et Jean-Claude Juncker de vouloir inonder le pays de migrants.

Les sondages prédisent la première place au Parti populaire européen. Son maintien à la tête des trois institutions de l'Union dépendra de la capacité des autres groupes politiques à se rassembler.

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