Les Etats membres de l’UE n’ont toujours pas ouvert leurs ports au navire humanitaire.
L'incertitude demeure sur l'avenir des 356 migrants secourus en Méditerranée par l'Ocean Viking. La France se dit prête à accueillir une quarantaine de personnes. La Commission européenne appelle les Etats membres à faire preuve de "solidarité" comme dans le cas de l'Open Arms, insiste la porte-parole de l’institution Natasha Bertaud.
Depuis plus de 10 jours les gouvernements maltais et italien refusent d'ouvrir leurs ports au navire, battant pavillon norvégien. La situation à bord devient cependant critique. " Nous devons débarquer les migrants, fournir de l'aide car cela ne peut plus durer très longtemps. Nous avons vu avec l'Open Arms que la situation peut se détériorer rapidement", explique Frédéric Penard, directeur des opérations pour l'ONG SOS Méditerranée.
Six pays membres se sont engagés à accueillir les migrants secourus par l'Open Arms. Mais ces Etats réclament aussi la mise en place à l'avenir d'un mécanisme pérenne pour le débarquement des demandeurs d'asile. Une réunion est prévue sur cette question au mois de septembre à Malte.
Brève de Bruxelles :
C'est une course contre la montre pour le gouvernement britannique. Londres accélère ses préparatifs en cas d'un Brexit sans accord avec l'Union européenne. Le retrait est prévu pour le 31 octobre. Les autorités inscrivent désormais de façon automatique les entreprises dans un système douanier. Cette procédure doit permettre aux sociétés de poursuivre leurs activités avec les Etats membres après la sortie du Royaume-Uni. 240 000 sociétés britanniques sont concernées mais seulement un tiers d'entre elles, soit 72 000 établissements, ont entamé les démarches auprès des autorités. Londres compte aussi débloquer 10 millions d'euros pour aider les municipalités portuaires à faire face aux nouvelles réglementations.