Les ONG demandent à l’UE d'agir pour sortir les enfants du risque de pauvreté

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Par Grégoire LoryEuronews
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La Commission européenne prépare sa stratégie pour les enfants. Dans ce débat les ONG veulent faire entendre la voix des Européens les plus fragiles qui sont particulièrement exposés au risque d’exclusion sociale.

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Les statistiques font froid dans le dos. Les enfants nés dans les 20% de foyers les plus pauvres d'Europe sont presque deux fois plus exposés au risque de mourir avant leur 5e anniversaire. Pour les ONG cette tendance prouve que la pauvreté détermine l'avenir d'un enfant. Elles multiplient donc les rencontres avec les responsables de la Commission européenne et du Parlement européen. Ces organisations veulent convaincre les institutions de placer les questions de la pauvreté des enfants, de l'exclusion des plus jeunes et la protection de leurs droits au centre de l'action de l'UE.

Ecouter la voix des enfants

Pour Delphine Moralis, secrétaire générale de Terre des hommes, il est important d’impliquer les plus jeunes. "C'est une stratégie pour les enfants donc nous devons nous assurer de les inclure dans ces discussions politiques", explique-t-elle.

Suite à la crise financière de 2008 plusieurs pays en Europe ont effectué des coupes dans les politiques sociales. Ces choix ont eu un impact direct sur les Européens les plus fragiles. Un enfant sur quatre est menacé par le risque de pauvreté. Dans certains Etats membres la moitié des enfants vivent sous le seuil de pauvreté. Pour les plus jeunes la première préoccupation demeure la lutte contre la violence.

Priorité à l’éducation

Le cas des réfugiés mineurs est particulièrement difficile. 52% des réfugiés à travers le monde sont des enfants. Pour les ONG l’une des clefs pour répondre à ce défi est de pouvoir fournir un accès à l’enseignement. L’éducation est souvent présentée comme le quatrième pilier de l’aide humanitaire. "Si les plus jeunes ont accès à l'éducation dans les camps, c'est une opportunité pour eux de se projeter vers l'avenir", insiste Meg Gardinier, secrétaire générale de ChildFund Alliance.

Le Parlement a adopté en octobre dernier un texte pour renforcer les droits sociaux. Il comprend une garantie pour lutter contre la pauvreté enfantine et des outils pour réduire le chômage des jeunes. La Commission travail sur ce dossier. Toutefois l'enjeu est de savoir quel montant du budget européen sera consacré à cette politique.

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