Un traitement contre la malaria pourrait permettre de lutter contre le coronavirus

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Tous droits réservés The National Institute of Allergy and Infectious Diseases/AP
Par Maria Psara
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Des chercheurs belges estiment qu’un médicament, lancé en 1934, pourrait fonctionner face au coronavirus.

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La solution contre le coronavirus existe peut-être déjà. L'université de Louvain en Belgique estime que la chloroquine pourrait devenir l'une des réponses. Les propriétés de ce médicament, lancé en 1934 contre la malaria, sont bien connues et son coût reste très raisonnable. Cette molécule était déjà évoquée lors de l'épidémie de SRAS en 2004. 

Le professeur et virologue Marc Van Ranst rappelle que les recherches belges à l’époque étaient survenue après l’épidémie. "Il n'y avait plus de patients sur lesquels effectuer nos tests. Nous avons donc publié nos travaux dans la presse scientifique ajoutant qu'en cas de nouvelle épidémie de coronavirus cela pourrait être testé", précise-t-elle. Les médecins ont donc lu cet article et ils "ont essayé des traitements avec la chloroquine".

Le professeur estime que le schéma observé en Italie risque de se répéter dans les prochaines semaines. Des petits foyers d'épidémie pourraient prendre de l'ampleur rapidement. Si l’OMS (Organisation mondiale de la santé) ne parle pas encore de pandémie, Marc Van Ranst ne partage pas cette analyse. "Pandémie signifie seulement que le virus est présent géographiquement sur l'ensemble de la planète", explique-t-il avant d’ajouter qu’il existe des pandémies avec des gravités différentes. Toutefois le virologue reconnaît que le mot de "pandémie" provoque la crainte.

Selon les premières informations dont dispose Marc Van Rant, les traitements à la chloroquine semblent fonctionner contre le coronavirus. Les recherches devraient permettre de trouver de meilleurs antiviraux à l’avenir. Mais ces nouvelles molécules seront plus chères. Ils devront alors prouver à travers de nombreux examens leur supériorité sur la chloroquine dont le coût est très raisonnable. Dans un premier temps le professeur rappelle les consignes d’hygiène. Il faut se laver les mains régulièrement et sérieusement, autrement dit pendant une vingtaine de secondes.

Journaliste • Grégoire Lory

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