Avec un Parlement européen en confinement et les députés bien souvent dans leur circonscription, les élus cherchent des réponses pratiques et techniques pour poursuivre leurs débats.
En cette période de confinement le Parlement européen fonctionne au strict minimum. A distance les députés essayent tout de même de faire avancer les dossiers. En quarantaine à Bruxelles, l’Allemande Terry Reintke continue de suivre ses dossiers. Chez elle, sa collègue sociale-démocrate portugaise, Isabel Santos, dit travailler "avec (sa) tablette et (son) téléphone portable".
D’une seule voix les élus rappellent que leurs travaux ne sont pas suspendus. Certains s’emparent des réseaux sociaux pour essayer de rester connectés avec les citoyens et les acteurs européens. C’est le cas d’Anna-Michelle Asimakopoulou. L’eurodéputée chrétienne-démocrate fixe "des heures de travail en ligne" avec sa circonscription. La Grecque a aussi lancé une série sur le covid-19. Il s’agit d’entretiens sur la pandémie avec "d’autres députés européens issus de différents Etats membres".
Malgré toutes les astuces déployées par les députés, certains s’impatientent car les dossiers s’entassent. L’écologiste Michael Bloss espère la mise en œuvre prochainement de "solutions techniques comme le télévote qui nous permettra d’avancer pendant la crise et au-delà".
Depuis plus de deux semaines le Parlement européen n’est pas en mesure de tenir ses travaux habituels. Une session plénière extraordinaire est tout de même prévue ce jeudi. Les eurodéputés ne pourront pas voter à main levée ou avec les appareils électroniques face à leur siège. Pour la première fois un système de scrutin par mail est mis en place.