Un chocolat amer pour Pâques

Un chocolat amer pour Pâques
Tous droits réservés Virginia Mayo/AP
Par Grégoire Loryeuronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les fabricants de chocolat en Belgique doivent faire l'impasse sur les recettes de Pâques.

PUBLICITÉ

L’industrie du chocolat belge est frappée au plus mauvais moment. Le confinement en période de Pâques est une catastrophe pour les artisans et les industriels. Des produits sont en vente dans les rayons mais à l’heure actuelle le pays ne confectionne plus de chocolat.

"La première chose que nous avons faite c’est de fermer les usines pour protéger nos équipes. On a aussi décidé de fermer nos magasins. Et puis on essaye de trouver des solutions pour vendre nos produits", explique la directrice marketing de la maison Galler, Valerie Stefanetto.

Des pertes assurées

De nombreuses enseignes font de la vente en ligne pour limiter les frais. Mais toutes n’ont pas fermé. Certaines franchises restent ouvertes. "J’ai tout simplement une demie tonne de chocolat à écouler. J’essaye de reduire les pertes autant que possible sinon c’est la clef sous la porte”, résume Valentina Marcotti, revendeuse Galler.

Avec le confinement ce sont aussi les cadeaux d’entreprise destinés aux employés qui manquent à l’appel. En général Valentina Marcotti peut toujours compter sur une quinzaine de sociétés à Pâques mais "cette année c’est zéro commande".

L’industrie du chocolat en Belgique c’est un chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros par an. Le commerce en ligne ne représente qu’une petite part de ces revenus. Si le chocolat est souvent présenté comme un moyen de lutter contre la mélancolie, cette année les œufs, les cloches et les lapins de Pâques ont un goût particulièrement amer pour certains.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Pierre Marcolini et la chocolaterie

Coronavirus : l'Eurogroupe trouve finalement un accord pour renflouer l'économie européenne

En cette semaine sainte de Pâques, l’Église chrétienne doit se réinventer