L’Union européenne à l’offensive en interne et à l’international

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen Tous droits réservés Johanna Geron/AP
Par Euronews
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Les institutions européennes ont haussé le ton cette semaine à l’égard de certains pays membres mais aussi avec des partenaires internationaux.

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Les tensions entre la Commission européenne et la Hongrie ont occupé une partie de l’espace politique et médiatique. La vice-présidente de l’institution, Vĕra Jourová, a déclaré que le Premier ministre hongrois construisait dans son pays une "démocratie malade". Vikor Orban a immédiatement répondu qu'elle s'attaquait à son gouvernement démocratiquement élu. Budapest a réclamé la démission de la responsable tchèque.

Mais Vĕra Jourová a récidivé lorsqu'elle a présenté le premier rapport européen sur l'Etat de droit dans les Etats membres. Elle a souligné l'importance du respect des valeurs fondamentales. "J_'ai grandi sous un régime autoritaire sans Etat de droit. L'égalité devant la loi était une illusion. Il y avait des gens plus égaux que d'autres_", a précisé la vice-présidente en charge des Valeurs et de la Transparence.

Se penser en puissance géopolitique

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE étaient réunis à Bruxelles cette semaine pour un sommet consacré à la politique internationale. Les 27 se sont penchés sur la place de l'Europe dans le monde à commencer par les différents défis dans son voisinage au Bélarus et dans le Caucase.

Les dirigeants ont aussi évoqué les tensions persistantes avec la Turquie, la Chine et la Russie, sans oublier l'incertitude sur l'avenir politique aux Etats-Unis après la tenue du premier débat présidentiel.

Le Brexit toujours à l’agenda

Le Brexit était lui aussi à l’ordre du jour. Depuis que l'accord de sortie a été conclu, signé et réalisé, le gouvernement britannique n’a eu de cesse de s'éloigner à grande vitesse de son ancien partenaire. Ce mouvement a connu un nouvelle secousse.

La détermination de Londres à vouloir revenir sur certains articles de l’accord de retrait a provoqué la frustration au sein des institutions. Pour la Commission c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. L’institution a lancé une lettre de mise en demeure au Royaume-Uni, la première étape d’une procédure d’infraction.

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