Les 27 s’appuient sur différents entreprises pharmaceutiques pour obtenir les vaccins les plus sûrs contre le covid-19.
C'est peut-être le contrat qui permettra à l'UE de faire un pas important vers la sortie de la crise sanitaire. La Commission européenne signera ce mercredi un accord pour 300 millions de doses du vaccin contre le covid-19 développé par les entreprises Pfizer et BioNTech.
Les deux sociétés pharmaceutiques ont annoncé l'efficacité à 90% de leur vaccin. Toutefois l'institution s'appuie sur d'autres fournisseurs comme AstraZeneca ou Sanofi. L’UE espère avoir ainsi un portefeuille de six candidats-vaccins. Mais la Commissaire européenne en charge de la Santé veut tempérer tout excès d’optimisme. "Le nombre de vaccins disponibles dans l'Union européenne dépendra du succès du nombre de candidats", explique Stella Kyriakides. Pour être disponible sur le marché, les produits considérés comme sûrs et efficaces devront obtenir la validation de l’Agence européenne des médicaments. La Commissaire espère ainsi "_avoir les premiers vaccins d'ici fin 2020, début 2021 _".
Certains pays membres comme la Hongrie sont en revanche en contact avec la Russie ou la Chine pour obtenir leurs produits qui répondront à des standards non européens. Pour la Commission ce n'est pas une stratégie contradictoire car ces dérogations sont autorisées sous certaines conditions. Mais Stella Kyriakides précise que "la responsabilité dépendra de l'Etat membre". Pour la Commission la seule validation européenne reconnue dans l’ensemble de l’UE ne peut être que celle donnée par l’Agence des médicaments.