Les ministres de la Défense de l'Otan se penchent sur l’Afghanistan

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg Tous droits réservés OLIVIER HOSLET/AFP
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Par Stefan Grobe
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Pour la première fois depuis l'élection de Joe Biden, les ministres de la Défense l'Alliance se retrouvent mercredi et jeudi pour évoquer les négociations de paix en Afghanistan et la présence des troupes de l'Otan.

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La situation en Afghanistan sera le principal sujet à l'ordre du jour de l'Otan mercredi et jeudi. Les ministres de la Défense de l'Alliance se retrouveront en visioconférence pour évoquer le calendrier des négociations paix avec les talibans. 

L'ancien président américain, Donald Trump avait fixé comme date butoir le 1er mai. Mais le secrétaire général de l'Otan suggère de reporter le départ complet des troupes suite aux regains de violences dans le pays. "Les Alliés ne veulent pas rester en Afghanistan au-delà de ce qui est nécessaire mais nous ne partirons pas avant le moment opportun", précise Jens Stoltenberg.

Les Alliés comptent actuellement près de 10 000 soldats en Afghanistan dont un quart vient des Etats-Unis selon le Pentagone. La nouvelle équipe présidentielle américaine a donné jusqu'à maintenant peu d'indication sur sa stratégie sur le terrain. Une des options serait de laisser une force réduite dans le pays afin de lutter contre le terrorisme où les talibans, Al-Qaida et le groupe Etat islamique sont encore présents. 

Mais pour l'instant Washington semble ne pas vouloir trop s'engager dans ce dossier. "Toutes les options sont évaluées mais il n'y a pas eu de décision pour le moment ", précise l’ambassadeur américain faisant fonction auprès de l’Otan Douglas Jones.

Le nouveau président américain, Joe Biden, est salué mais aussi attendu par les responsables européens pour reconstruire le partenariat militaire transatlantique après le mandat tumultueux de son prédécesseur. Washington semble déterminée à se réengager auprès de l'Otan et ce de façon constructive. A titre d'exemple le projet de Donald Trump de réduire considérablement la présence militaire américaine en Allemagne n'est pas à l'ordre du jour de son successeur.

Journaliste • Grégoire Lory

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