Le Brexit définitivement complété, place à l’accord commercial entre l’UE et Londres

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Tous droits réservés Alastair Grant/Copyright 2016 The Associated Press
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Par Méabh Mc MahonEuronews
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Avec la ratification du Parlement européen, l’UE tourne formellement la dernière page de la sortie du Royaume-Uni.

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A une très large majorité les eurodéputés ont approuvé cette semaine l’accord qui fixe désormais les relations entre l’UE et le Royaume-Uni. Au mois de décembre les deux partenaires avaient arraché à quelques heures de la fin du délai un accord de commerce et de coopération. Ce document définit les règles qui encadrent le futur partenariat de part et d’autre de la Manche.

Euronews a interrogé Noelle O’Connel, directrice du Mouvement européen en Irlande dont le pays est directement concerné par les conséquences du Brexit.

Euronews :

J'imagine que pour l'Irlande c'est la fin d'un chapitre long de cinq années de négociations houleuses et d'un Brexit dont ne voulait pas le pays?

Noelle O’Connell :

C'est tout à fait vrai. Il est juste de dire que personne en Irlande n'a salué le Brexit, tout en respectant ce vote. Les défis posés pour un accord sur un dossier aussi complexe sont de pouvoir assurer et de prévenir les situations les plus difficiles. Bien évidemment nous saluons la ratification par le Parlement européen de cet accord de 1246 pages parce que je pense que la ratification de l'accord par les deux parties constitue les fondations du partenariat à venir.

Euronews :

Devant le Parlement européen Michel Barnier a présenté le Brexit comme un échec et suggère à l'UE d'en tirer les leçons. Qu'est-ce que l'Union européenne aurait pu faire de mieux?

Noelle O’Connell :

Tout d'abord à propos du Brexit il y a une chose que nous avons toujours dit : il est impossible de renverser 40 ans de discours négatif, de rhétorique négative en six semaines de campagne pour le référendum. Et les défis du projet européen, complexe et aux multiples visages, ne doivent pas être sous-estimé. On ne peut pas avoir un discours politique qui nationalise tous les succès et qui accuse l'UE de tous les échecs. De même pour les institutions européennes, le Brexit doit être un signal d'alarme comme l'a dit Michel Barnier. Nous devons nous engager auprès des citoyens et essayer de travailler avec les gens et les écouter. C'est pourquoi j'espère vraiment que lors de la conférence sur l'avenir de l'Europe (…) nous verrons l'Union européenne dans un mode constructif et d'écoute, qu'elle écoutera les inquiétudes et les priorités des citoyens dans les 27 Etats membres parce que l'Union européenne a un rôle mondial à jouer et qu'elle apporte quelque chose aux citoyens. Elle doit peut-être mieux communiquer, mais aussi écouter davantage les inquiétudes.

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