L’UE hausse le ton à l’égard de Cuba après la répression des manifestations

L’UE hausse le ton à l’égard de Cuba après la répression des manifestations
Tous droits réservés Mark Lennihan/Copyright 2019 The Associated Press. All rights reserved
Tous droits réservés Mark Lennihan/Copyright 2019 The Associated Press. All rights reserved
Par Aida Sanchez AlonsoEuronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

L’appel du chef de la diplomatie de l’UE à davantage d’ouverture politique a provoqué la colère de La Havane.

PUBLICITÉ

La tension monte entre l'Union européenne et Cuba. Dans une déclaration le chef de la diplomatie de l’UE évoque ses inquiétudes à propos de la répression des manifestations qui se sont tenues au début du mois à travers tout le pays. 

Josep Borrell appelle les autorités cubaines à respecter les droits de l'homme, à libérer les personnes arrêtées de façon arbitraire et à engager un dialogue le plus large possible. Sur Twitter le ministre cubain des Affaires étrangères rejette les critiques et accuse le chef de la diplomatie commune de ne pas oser mentionner par son nom "le blocus génocidaire des Etats-Unis".

Selon Anna Ayuso, chercheuse au Centre barcelonais des affaires internationales (CIDOB), les 27 tentent de pousser la Havane à faire preuve d'ouverture politique. "Je ne pense pas que l'Europe veuille rompre ses relations ou imposer des sanctions contre le régime mais l'Union pourrait revoir le ton des relations si la réponse du gouvernement cubain est de renforcer la répression intérieure", explique-t-elle.

Les protestations observées à Cuba sont les plus importantes depuis 1994. Mais cette année les rassemblements ont eu lieu sur l’ensemble de l'île. Les manifestants réclament des changements politiques à l'heure où le pays traverse une profonde crise économique accentuée par la pandémie.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Cuba dénonce les sanctions américaines "infondées et calomnieuses"

Grave malaise social à Cuba, les pro-castristes dans les rues, mais rien n'est réglé

Raul Castro s'en va, mais Cuba maintient le cap du parti unique