Les particuliers, les produits de luxe, les métaux et les projets énergétiques sont visés.
Par cette quatrième salve de sanctions, l'Union européenne riposte alors que les troupes russes poursuivent l'invasion de l'Ukraine.
L'Union européenne a accepté de geler les avoirs de Roman Abramovitch. Le milliardaire fait partie d'une liste de 15 nouvelles personnalités russes à sanctionner.
Cette mesure est incluse dans un quatrième paquet européen de restrictions. Les exportations de produits de luxe de l'Union seront également interdites et il est prévu de frapper le fer et l'acier russes.
"Nous constatons que cette agression se poursuit et que les atrocités commises par la Russie contre les civils se poursuivent, donc nous devons vraiment continuer à faire pression.", explique Valdis Domborvskis, vice-président de la Commission européenne.
Sont également visés : l'interdiction stricte des nouveaux investissements européens dans le secteur énergétique russe et les crypto-monnaies. Mais quelle sera l'efficacité de ces sanctions ?Vladimir Poutine n'a montré aucune crainte jusqu'à présent.
"Je pense que dans l'ensemble, au bout du compte, nous ne pourrons pas éviter de sanctionner les exportations de la Russie, des combustibles fossiles. Je veux dire, c'est là que Vladimir Poutine obtient un demi-milliard à un milliard, selon le prix, par jour, en revenus, Poutine ou la Russie, disons.", ajoute Guntram Wolff, directeur du Think Tank Bruegel.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a appelé à des sanctions pour contraindre Vladimir Poutine à l'échec. Mais même si le bloc était prêt à frapper les géants pétroliers russes, il reste un tabou. L'UE ne sanctionne pas directement les flux de pétrole et de gaz en provenance de Russie. Une dépendance qui finance la guerre voulue par Vladimir Poutine.