Qu'est-ce que le défaut de paiement qui menace la Russie ?

Qu'est-ce que le défaut de paiement qui menace la Russie ?
Tous droits réservés Shizuo Kambayashi/AP2010
Tous droits réservés Shizuo Kambayashi/AP2010
Par Yolaine De Kerchove Dexaerde
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Alors que l'Occident sanctionne la Russie, le défaut de paiement menace le pays.

PUBLICITÉ

Les sanctions occidentales contre la Russie font craindre l'imminence d'un défaut de paiement souverain. Mais qu'est-ce que cela signifie exactement ?

Les pays lèvent des fonds pour financer leur budget en émettant des obligations d'État. Les investisseurs et les institutions du monde entier achètent ces obligations en partant du principe qu'ils récupéreront leur argent grâce à des taux d'intérêt plus élevés. Les remboursements doivent être effectués en temps voulu.

Cette dette souveraine est généralement détenue en devises étrangères, ce qui signifie qu'un gouvernement en difficulté ne peut pas simplement imprimer plus d'argent de sa monnaie nationale pour avoir un accès rapide aux liquidités et apaiser ses créanciers.

Lorsqu'une crise économique devient particulièrement difficile, un pays endetté peut se retrouver dans l'incapacité de rembourser une partie, voire la totalité, de ses dettes accumulées.

Si le gouvernement n'honore pas un paiement, le pays est officiellement en défaut de paiement.

Le défaut de paiement a souvent des conséquences dévastatrices pour les citoyens et les entreprises et peut entraîner des dommages durables pour la réputation du pays.

Regardez notre vidéo explicative ci-dessus pour en savoir plus sur le défaut de paiement.

Journaliste • Jorge Liboreiro

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Qui pourrait succéder à Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne ?

La centrale de Zaporijjia n'explosera probablement pas, mais l'Europe reste sur ses gardes

La politique d'Ursula von der Leyen : Trop à droite pour la gauche et trop à gauche pour la droite ?