L’Union européenne se prépare à couper les approvisionnements énergétiques russes

L'UE se prépare à réduire son approvisionnement venu de Russie
L'UE se prépare à réduire son approvisionnement venu de Russie Tous droits réservés Petr David Josek/AP
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Par Aida Sanchez AlonsoEuronews
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Les 27 ministres en charge de l'Energie se sont retrouvés pour une réunion extraordinaire à Bruxelles. Ils veulent s'assurer que les cuves de pétrole et de gaz seront pleines à l'automne prochain.

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L'Union européenne se prépare à des mois difficiles. 

Les 27 ministres en charge de l'Energie se sont retrouvés lundi pour une réunion extraordinaire afin d'évoquer la stratégie à mettre en place après la suspension la semaine dernière par la Russie de ses approvisionnements en gaz à destination de la Pologne et de la Bulgarie.

L'objectif est de s'assurer que les cuves de l'UE seront pleines en automne. 

Selon la Commissaire européenne en charge du dossier les stocks s'élèvent actuellement à 32% des capacités. Or n'importe quel pays membre pourrait devenir la prochaine cible énergétique du Kremlin.

Les 27 travaillent aussi sur un nouveau train de sanctions qui devrait se focaliser sur un embargo progressif sur le pétrole russe. L'Allemagne, particulièrement opposée à cette mesure, semble changer de position.

"Après deux mois de travail, je peux dire que l'Allemagne n'est pas contre un embargo sur le pétrole. Bien sûr c'est un coût très lourd à supporter, mais nous sommes prêts à le faire", assure le ministre allemand de l’Economie Robert Habeck.

La Commission européenne pourrait annoncer ces nouvelles mesures mardi. 

Pour certains experts il faut manier l'arme  des sanctions avec précaution et éviter le risque d'un retour de flamme.

"Si nous nous dirigeons vers un embargo progressif sur le pétrole russe, la Russie pourrait répondre immédiatement en coupant le gaz ", explique Simone Tagliapietra, chercheur à l’institut Bruegel.

"Il serait peut-être préférable pour l'Union de mettre des droits de douane immédiatement sur le pétrole et le gaz qui viennent de Russie".

Certaines capitales souhaitent en effet une taxe punitivesur les hydrocarbures russes plutôt qu'un embargo.

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