Un an après les inondations, la Belgique panse toujours ses plaies

La commune de Chênée frappée par les inondations en 2021
La commune de Chênée frappée par les inondations en 2021 Tous droits réservés Valentin Bianchi/AP Photo
Tous droits réservés Valentin Bianchi/AP Photo
Par Pedro SacaduraEuronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les destructions qui ont frappé la Wallonie sont toujours visibles et les réparations sont loin d'être terminées.

PUBLICITÉ

La Wallonie est toujours à la recherche de sérénité un an après les inondations. L'est de la Belgique porte encore les cicatrices de la catastrophe qui a tué une quarantaine de personnes et détruit de nombreux bâtiments.

A Chênée près de Liège, sous un nom d'emprunt, Marie se bat pour reconstruire sa maison. "Il y a toujours des problèmes avec les assurances. Certaines personnes, on leur a presque forcé à signer pour des clopinettes", dénonce-t-elle.

Tourner la page de ce drame n'est pas chose facile. Les ouvriers ne sont pas suffisamment nombreux et le prix des matières premières augmente ce qui ralentit les travaux de réparation.

"Il y a énormément de problèmes qui viennent se greffer autour de tout ça. Il faut savoir qu'on est sorti de la covid, on a eu les inondations, on a la guerre en Ukraine, donc ce sont beaucoup de problèmes qui ont coûté beaucoup d'argent aux communes", explique Charlotte Depierreux, présidente de l’association Côté solidarité.

Maisons, ponts, routes, les dégâts provoqués par les inondations sont visibles partout. La commune de Trooz compte des milliers de sinistrés, certains ont décidé de quitter définitivement les lieux.

Un peu plus loin, Pepinster est l'un des lieux emblématiques de cette catastrophe. Sept personnes ont perdu la vie, une partie du centre-ville a été détruite et les réparations sont évaluées à plusieurs millions d'euros.

Il faut "_élargir le lit de la Vesdre et créer des zones d'immersion pour amortir le choc de l'eau au moment de la montée des eau_x", explique le bourgmestre (maire) de Pepinster.

Un an après, l’inquiétude hante toujours les communes belges qui cherchent à se reconstruire pour ne plus revivre un tel drame.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

La Chine frappée par de violentes intempéries ce week-end

L'assistant d'un eurodéputé allemand arrêté, soupçonné d'espionnage pour la Chine

Des Patriots pour l'Ukraine : les appels se multiplient pour que les pays de l'UE fournissent des systèmes de défense aérienne