Le président du Conseil européen appelle les Etats-Unis à respecter leurs engagements climatiques

Charles Michel, président du Conseil européen, interviewé lors de la COP27 à Sharm el-Sheikh
Charles Michel, président du Conseil européen, interviewé lors de la COP27 à Sharm el-Sheikh Tous droits réservés Euronews
Par Grégoire LoryYolaine de Kerchove (traduction)
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"J'appelle les pays riches, en dehors de l'Union européenne, à être mobilisés, et commencer par respecter les anciens engagements qu'ils ont tenus".

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Le président du Conseil européen, Charles Michel, demande aux Etats-Unis de tenir ses promesses climatiques. 

S'adressant à Euronews pendant la COP, il a expliqué qu'aucun pays, même le plus puissant militairement et économiquement, ne peut faire face seul aux défis actuels.

_"Je crois en tout cas que l'Union européenne fait sa part et moi j'appelle les Etats Unis à faire aussi sa part. Si je prends l'exemple des cent milliards d'euros qui ont été promis depuis fort longtemps aux pays en développement, l'Union européenne assume parfaitement sa part avec les Etats membres. On voit bien_qu'il y a une déception dans le fait des pays en développement qui n'ont pas un soutien suffisant. Et moi, j'appelle les pays riches, en dehors de l'Union européenne, à être mobilisés, pour commencer par respecter les engagements anciens qui ont été tenus", a déclaré Charles Michel, président du Conseil européen.

Grégoire Lory, Euronews : Qu'est ce que vous attendez de cette COP ? 

"Malgré les difficultés, on sort d'une crise Covid qui nous a affectés, nous a ébranlés, il y a maintenant cette guerre dramatique déclenchée par la Russie... Ce sont des obstacles supplémentaires sur le chemin. Ça ne doit pas nous faire renoncer. Au contraire, ça doit nous faire redoubler d'efforts. On doit se retrousser les manches. On comprend bien que ce en quoi l'Union européenne croit beaucoup, c'est à dire la coopération internationale, la volonté de construire ensemble des solutions, c'est le chemin. Il n'y a aucun pays seul, même le plus puissant militairement, même le plus puissant économiquement qui peut résoudre ce défi qui est le défi de notre génération."

Grégoire Lory, Euronews : La première ministre des Barbades propose une taxe sur les bénéfices des entreprises gazières et pétrolières a fin de lutter contre le changement climatique. Est-ce que c'est une proposition que l'Union européenne pourrait soutenir ?

«  Il y a des pays aujourd'hui qui sont extrêmement aidants pour garantir l'approvisionnement énergétique de l'Europe. Mais ces pays, dans le même temps, ont des revenus extrêmement importants générés par la hausse des prix. J'avais l'occasion, il y a quelques instants, d'être en contact avec des responsables norvégiens par exemple. Il en va de même pour les Etats-Unis. On a des partenaires, des amis, des alliés avec qui on travaille bien sur la question de l'approvisionnement, c'est une bonne chose. Je crois aussi qu'il faut être engagé avec l'UE sur la question des prix, parce que c'est l'intérêt de tout le monde que l'on n'ait pas une récession qui soit profonde, qui soit grave, qui dure longtemps".

Video editor • Vassilis Glynos

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