La grève des travailleurs belges, conséquence du "choc" des factures d'énergie

Des syndicalistes manifestent devant le siège d'Engie à Bruxelles, le 9 novembre 2022.
Des syndicalistes manifestent devant le siège d'Engie à Bruxelles, le 9 novembre 2022. Tous droits réservés AP Photo/Geert Vanden Wijngaert
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Par Méabh Mc MahonEuronews
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L'ensemble de la Belgique tourne au ralenti ce mercredi en raison d'une grève générale. Sur les lèvres des travailleurs participant au mouvement, l'amélioration du pouvoir d'achat. Ils réclament un plafonnement des prix de l'énergie, et une augmentation des salaires.

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Des grèves générales liées à la crise du coût de la vie ont lieu ce mercredi à Bruxelles et à Athènes, perturbant fortement les transports et les services publics.

"Nous vivons vraiment dans une situation de crise. Les crises s'additionnent et maintenant, c'est vraiment un choc. Je pense vraiment que les hommes et les femmes, même celles et ceux qui ont des revenus plus élevés, vivent la situation actuelle des factures énergétiques comme un choc", a déclaré, le directeur politique du syndicat de la FGTB Bruxelles, Eric Buyssens, à Euronews. 

L'inflation dans la zone euro a atteint un nouveau record de 10,7 % en octobre, en grande partie, sous l'effet d'une hausse de 41,9 % des prix de l'énergie et d'une augmentation de 13,1 % des prix de l'alimentation, du tabac et de l'alcool. 

Les pays de l'Union européenne ont proposé leurs solutions pour tenter d'alléger la pression sur les citoyens et les entreprises vulnérables. 

La France a plafonné la hausse du prix de l'électricité, le Portugal et l'Espagne ont plafonné le prix du gaz utilisé pour la production d'électricité, tandis que l'Allemagne a mis en place un plan d'aide de 200 milliards d'euros. 

Mais ils ont eu du mal à trouver des solutions communes qui pourraient être mises en œuvre et apporter un soulagement dans les 27 Etats. 

"Nous attendons l'Europe depuis un certain temps. Notre gouvernement (la Belgique) se cache derrière les institutions européennes et, rien ne bouge", a affirmé Muriel Di Martinelli, Secrétaire fédérale du secteur de Bruxelles de la CGSP. " Les 27 doivent parvenir à un accord. Les partis belges sont déjà incapables de trouver un accord entre eux. Je ne pense pas que ce sera beaucoup plus facile à 27. Donc, nous comptons sur notre propre gouvernement", a-t-elle ajouté.

Journaliste • Laura Vandormael

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