L'outil-clé pour mieux coopérer entre pays voisins au sein de l'UE

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Par Aurora Velez
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Le Groupement européen de coopération territoriale (GECT) est un instrument qui vise à faciliter la coopération dans les régions frontalières au sein de l'UE. Un responsable d'un GECT à cheval sur l'Italie et la Slovénie nous explique de quoi il s'agit.

Comment faciliter la coopération transfrontalière dans l'Union européenne ? La ville italienne de Gorizia et ses voisines slovènes de Nova Gorica et Šempeter-Vrtojba mènent ensemble un projet européen appelé "Parc transfrontalier Isonzo-Soča" qui vise à mettre en valeur leur territoire avec le soutien de la politique européenne de cohésion, notamment grâce à la création d'un réseau commun de pistes cyclables et piétonnes.

Pour le gérer, ils ont créé un Groupement européen de coopération territoriale. Tomaž Konrad, le directeur adjoint du GECT local appelé EGTC GO, nous explique de quoi il s'agit.

"Performance accrue"

"Le Groupement européen de coopération territoriale (GECT) est un instrument prévu par la législation européenne," précise Tomaž Konrad. "Aujourd'hui, il en existe, je crois, 70 dans toute l'Union européenne," ajoute-t-il. "Nous figurons parmi les plus petits, mais c'est la raison pour laquelle nous sommes peut-être plus agiles et, je peux le dire, assez performants," fait-il remarquer. "Ce sont les GECT qui permettent de coopérer et d'agir comme un trait d'union au quotidien par-delà les frontières internes de l'UE," explique-t-il.

"Le laboratoire approprié pour trouver de nouvelles solutions"

"Qui y a-t-il derrière cette approche qui émane de l'UE et de la Commission ?" poursuit le directeur adjoint du EGTC GO. "Cela part du constat qu'un tiers des gens vivent dans des zones frontalières : ce qui représente beaucoup de monde et parfois, ses frontières représentent des difficultés, un défi," déclare-t-il. "C'est pourquoi nous devons mettre en place de nouveaux instruments aux frontières et le GECT est l'instrument idéal," affirme-t-il.

"Nous travaillons très bien avec d'autres GECT en Europe, nous échangeons nos expériences et je pense qu'il y en aura beaucoup plus dans l'Union car c'est le laboratoire approprié pour identifier et trouver de nouvelles solutions," indique-t-il.

Journaliste • Aurora Velez

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