Le scandale de corruption au Parlement européen a presque éclipsé le dernier sommet européen de l’année où les 27 ont fini par s’entendre sur une aide de 18 milliards d'euros à l’Ukraine.
PUBLICITÉC’est une folle semaine politique qui s’achève pour les institutions de l’UE. Les chefs d’Etat et de gouvernement se sont retrouvés à Bruxelles. Ils ont d’abord rencontré leurs homologues de l’Asie du Sud-Est avant de se retrouver à 27 pour le dernier sommet européen de l’année.
Les dirigeants ont réussi à surmonter le véto de la Hongrie pour débloquer un plan d’aide de 18 milliards d’euros pour l’Ukraine. Au cours de cette rencontre les 27 ont aussi accordé le statut de candidat à la Bosnie-Herzégovine.
Le Parlement a aussi fait la une de l'actualité. Un scandale de corruption secoue l’hémicycle. Des membres de l’institution sont soupçonnés d’avoir été soudoyés par un État du golfe Persique, apparemment le Qatar, pour influencer des décisions politiques en faveur de ce pays.
L’eurodéputée Eva Kaili est l’une des figures de cette affaire. La Grecque occupait l’une des 14 vice-présidences du Parlement. L’onde de choc frappe toutes les institutions de l’UE et particulièrement l’hémicycle. Pour la présidente, Roberta Metsola il n’est pas question de fermer les yeux sur cette affaire qui frappe les valeurs européennes.
"Ne vous méprenez pas, le Parlement européen, chers collègues, est attaqué. La démocratie européenne est attaquée. Et nos sociétés démocratiques ouvertes et libres sont attaquées.", assure-t-elle.