Le Grand Prix d'horlogerie de Genève, les récompenses de l'excellence

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Par Claudio Rosmino
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72 créations horlogères sont en compétition pour remporter les récompenses les plus prestigieuses de la profession.

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Allier précision et créativité : c’est toute la promesse de l’art horloger. Les plus belles créations issues de ce savoir-faire sont réunies jusqu’au 14 novembre au musée d’art et d’histoire de Genève.

Les 72 montres sélectionnées par le Jury du Grand Prix d’horlogerie de Genève pour cette 18ème édition de la compétition, s’affrontent pour recevoir la prestigieuse "Aiguille d’Or". Deux nouveaux trophées font aussi leur apparition pour cette édition 2018 : le prix de l’Audace, qui récompense la créativité et le Challenge Watch Prize, pour ceux qui auront su combiner excellence et prix modestes.

Raymond Loretan, président de la fondation du Grand Prix d'horlogerie de Genève, explique : "Les montres et l'horlogerie c'est dépasser les générations. C'est aussi une affaire de transmission de valeurs de père en fils. Il y a quelque chose d'intemporel dans la mesure du temps qui est représenté ici par les montres."

Etant donné la complexité des mécanismes de ces bijoux de précision, le savoir-faire horloger est au carrefour de plusieurs disciplines.

Le développement de ces montres haut-de-gamme prend plusieurs années de travail, de l’idée initial, jusqu’au résultat final.

Le spécialiste des montres, Balthasar de Pury, précise : "Pour développer ces machines d'exception, où le développement va se faire en général par un bureau technique, l'horloger va prendre un certain temps. Comme on parle de haute horlogerie, même les composantes que vous ne verrez jamais vont être décorées, anglées, polies, gravées entièrement à la main de l'homme"

Un savoir-faire unique

En bout de chaîne, c’est le savoir-faire unique de l’horloger qui est essentielle pour que ces puzzles mécaniques prennent forme.

Selon Balthasar de Pury, "les bons horlogers d'aujourd'hui seraient des excellent chirurgiens, car quand on voit un rouage qui fait à peine l'épaisseur d'un cheveu ou un pignon qui a la taille d'un grain de sable, on est effectivement dans l'infiniment petit"

Ces œuvres uniques ont su relever les défis d’un marché qui a considérablement changé au fil des années, tout en restant fidèles aux valeurs de tradition et d’expertise.

Elles permettent de regarder vers l’avenir, tout comme les organisateurs du Grand Prix d’Horlogerie de Genève qui se fixent de nouveaux objectifs comme l'explique son président, Raymond Loretan : "Ce que j'aimerais, c'est encore plus affirmer le caractère internationale du Grand Prix. C'est véritablement faire en sort que ce Grand Prix devienne un oscar de la montre sur le plan mondial. L'objectif est que la mission du Grand Prix ne s’arrête pas à un prix. C'est aussi une façon de promouvoir toute une industrie, tout un art, celle de la création d'une montre, au-delà des générations et au-delà de nos frontières"

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