Qu'est-ce que SURE, le filet de sécurité de l'UE pour préserver l'emploi ?

En partenariat avec The European Commission
euronews
euronews Tous droits réservés 
Tous droits réservés 
Par Naomi Lloyd
Partager cet article
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Face à la pandémie, les entreprises européennes restent durement touchées en ce début 2021. Mais nous avons évité le pire grâce aux soutiens nationaux et européen pour maintenir l'emploi. Voyons en quoi consiste SURE, l'un des instruments-clés de l'UE.

En pleine deuxième vague de la pandémie, l'emploi résiste : bien que le chômage devrait culminer à 9,4% en 2021 dans la zone euro alors qu'il était de 7,5% en 2019, ce taux reste relativement faible par rapport à l'ampleur du ralentissement économique. 

Il s'explique en grande partie par les dispositifs de chômage partiel mis en place par les gouvernements. Ces mesures sont financées par un instrument de la Commission européenne appelé SURE selon son acronyme anglais.

90,3 milliards d'euros de prêts

Cette initiative phare de la Commission européenne soutient ces dispositifs, en tant que "deuxième ligne de défense" en particulier pour les indépendants, en délivrant 90,3 milliards d'euros de prêts à 18 États membres.

Ils sont 15 à avoir reçu environ 40 milliards jusqu'à présent. La Belgique devrait toucher au final 7,8 milliards d'euros, la Hongrie 504 millions, le Portugal 5,9 milliards, la Roumanie 4,1 milliards et la Slovaquie 631 millions.

Emprunt commun

Le principe : la Commission emprunte jusqu'à 100 milliards d'euros sur les marchés financiers en émettant des obligations à des taux d'intérêt faibles qui bénéficient de la notation solide de l'Union européenne. Puis elle prête les fonds levés aux États membres dans les conditions où elle les a empruntés. C'est la première fois que l'Union européenne emprunte pour des montants d'une telle ampleur de manière collective.

Obligations sociales

Ces obligations SURE sont dites "sociales" car elles serviront un objectif social. Toutes celles émises en 2020 doivent être remboursées entre 2025 et 2051. Fin 2020, près de 40 milliards d'euros ont déjà été levés sur les marchés depuis octobre. Le reste du montant maximal prévu de 100 milliards d'euros sera levé en 2021.

Les premières obligations émises en octobre ont remporté un net succès : les investisseurs se sont montrés extrêmement intéressés par cet instrument très bien évalué et l'obligation a fait l'objet de demandes de souscription dépassant de près de 14 fois les capacités.

Journaliste • Naomi Lloyd

Partager cet article

À découvrir également

Un salaire minimum pour réduire les inégalités sociales dans l’UE