Les investissements européens pour le développement de l'agriculture durable en Afrique

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À Bruxelles, le ministre des Finances de la République démocratique du Congo, Nicolas Kazadi a signé un accord avec un cabinet de conseil et l'agence française de développement. 600 000 euros seront alloués à l'élaboration d'un plan national de développement des infrastructures numériques.

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Le sixième sommet Union européenne-Union africaine se tient les 17 et 18 février à Bruxelles. Les dirigeants des deux continents se rencontrent pour renouveler leur partenariat sur les thèmes tels que le commerce, l'agriculture, la santé et la lutte contre le réchauffement climatique.

Les sommets comme celui-ci sont de véritables marathons diplomatiques. Mais au-delà des tables rondes, des réunions bilatérales et des séances de photos, les dirigeants peuvent rencontrer d'autres partenaires afin de mettre en œuvre des projets concrets.

À Bruxelles, le ministre des Finances de la République démocratique du Congo, Nicolas Kazadi a signé un accord avec un cabinet de conseil et l'agence française de développement.

Un accord de 600 000 euros

Dans le cadre de cet accord, 600 000 euros seront alloués à l'élaboration d'un plan national de développement des infrastructures numériques.

"C’est pour définir une politique, définir un cadre dans lequel ensuite des investissements publics, ça peut être ceux de l’AFD ou d’autres acteurs, les investissements privés surtout, vont pouvoir se déployer en bon ordre et générer l’impact de développement qui est attendu", explique Rémy Rioux, le directeur général du groupe AFD

Selon le gouvernement congolais, cette transition numérique profitera à plusieurs secteurs d'activités, notamment à l'agriculture qui est vitale pour l'économie du pays.

L’ambition du gouvernement (congolais) c’est d’inverser les choses, c’est de faire en sorte que l’agriculture et l’agro-industrie reprennent leur place. Pour le faire, il faut des agriculteurs, petits ou grands, qui se servent des méthodes et des moyens modernes pour renforcer leur productivité.
Nicolas Kazadi
Ministre des finances de la République démocratique du Congo
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Nicolas Kazadi, Ministre des Finances de la République démocratique du Congoeuronews

La nécessité de développer l'agriculture durable et moderne en Afrique

La mise en place de systèmes agroalimentaires durables est également à l'ordre du jour des dirigeants européens et africains réunis à Bruxelles.

La famine et la malnutrition restent endémiques dans de nombreuses régions du monde. Et le développement de nouvelles méthodes d'agriculture nécessitera des changements importants.

"Il existe toute une série de pratiques innovantes qui pourraient être rendues beaucoup plus visibles et accessibles. Nous savons que dans certaines régions d'Afrique et d'Europe, il y a des zones fantastiques qui ont des systèmes agroalimentaires durables, notamment avec l'agriculture régénératrice qui se met en place. Mais ces régions sont moins visibles et n’ont pas suffisamment accès au aux financements et soutien nécessaire", dit Paul Walton, directeur exécutif de la Fondation Afrique-Europe

Mais le temps presse. L'aggravation des effets du changement climatique se fait sentir sur tout le continent africain, mettant davantage en péril la souveraineté alimentaire, qui pourrait mettre en danger des millions de personnes.

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