Tour à tour les institutions européennes se prononcent sur le principe du "Spitzenkandidat" pour désigner à l’avenir le président de la Commission européenne.
Après le Parlement européen, la Commission européenne devrait donner son avis sur le principe du candidat tête de liste, surnommé aussi "Spitzenkandidat". Ce système prévoit que les partis participant aux élections européennes désignent leur prétendant pour le poste de président de la Commission. Le fauteuil devrait alors revenir à la première force politique au sein de l'hémicycle européen. Ce principe avait entrainé l'élection de Jean-Claude Juncker en 2014. Pour le secrétaire général du Mouvement européen international c’est "une innovation très importante". Petro Fassoulas voit même plus loin. Il suggère "de mettre en place des primaires. Tous les partis pourraient mettre en avant leurs candidats après un processus de sélection transparent et ouvert".
Les rumeurs vont bon train sur les éventuelles têtes de liste pour le scrutin européen de 2019. Trois noms circulent actuellement :
- Michel Barnier pour le Parti populaire européen
- Margrethe Vestager pour les libéraux
- Pierre Moscovi pour les sociaux-démocrates
Les Etats membres ont aussi leur mot à dire dans ce dossier. Pour la France, les Pays-Bas ou le Portugal le système du "Spitzenkandidat" n'est pas la solution. En revanche, l'Italie, l'Espagne et l'Irlande approuvent ce dispositif.