Incendie du camp de migrants de Moria : la France "prête à prendre sa part"

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"La France ne s'est jamais dérobée face à ses responsabilités" et "est comme toujours prête à prendre sa part dans la solidarité", a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, après l'incendie qui a ravagé le camp grec de Lesbos où s'entassent plus de 12 000 migrants.

"La France ne s'est jamais dérobée face à ses responsabilités" et "est comme toujours prête à prendre sa part dans la solidarité", a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, après l'incendie qui a ravagé le camp grec de Lesbos où s'entassent plus de 12 000 migrants.

Alors que des milliers de migrants se retrouvent ce mercredi sans abri, le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, avait réclamé des pays de l'Union européenne qu'ils prennent en charge des migrants.

Gabriel Attal a qualifié de "drame humanitaire" la situation sur l'île méditerranéenne, en précisant que le secrétaire d'État français aux Affaires européennes, Clément Beaune, avait échangé avec son homologue grec et lui avait demandé d'"exprimer de manière claire les besoins qui sont aujourd'hui présentés par les autorités grecques". "La France est prête à apporter le soutien nécessaire", a-t-il déclaré dans un tweet.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a fait part mercredi de sa "profonde tristesse" face à l'incendie, alors que plus tôt dans la matinée, la commissaire européenne aux affaires intérieures Ylva Johansson avait annoncé que l'UE finançait le transfert et l'hébergement en Grèce continentale de quelque 400 enfants et adolescents du camp de Moria.

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