L'Angola, petit paradis des amateurs de pêche sportive

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Par Damon Embling
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L'Angola est un spot idéal pour la pêche sportive. Nous accompagnons deux champions du monde de la discipline lors d'une sortie d'entraînement. Des prises généreuses en taille et en couleurs seront au rendez-vous.

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Avec son littoral qui s'étend sur 1600 km le long de l'océan Atlantique, l'Angola est un petit paradis pour la pêche sportive et le port Luanda est un point de départ idéal pour les amateurs de cette discipline que ce soit pour les loisirs ou la compétition.

Nous avons rendez-vous avec les membres de l'équipe Olé, basée dans la capitale. Nicolás Castaño Mansilla, capitaine de l'équipe, l'assure : ce sport est "très, très populaire et nous tous, tous les pêcheurs, la fédération et les clubs, on fait d'immenses efforts pour améliorer nos résultats. Et on a même des champions du monde," fait-il remarquer. "On détient plus de 20 ou 25 records mondiaux dans différentes catégories," précise-t-il avant d'ajouter : "Donc c'est un excellent hobby et certainement, une excellente activité."

Deux champions du monde

Et la pratiquer avec excellence nécessite de la persévérance. À la nuit tombée, l'équipe Olé prépare son équipement pour une partie de pêche au petit matin.

Le lendemain, il est un peu moins de 7h quand le bateau du groupe sort du port. Le spot choisi pour cette sortie d'entraînement est situé à 30 km au nord-ouest de Luanda.

Quelques-uns des meilleurs représentants de la discipline sont de la partie. José Cardoso qui se fait aussi appeler "Zé Carlos" est un triple champion du monde de pêche sportive et de pêche en haute mer. Luís Mateus qui est connu au niveau international en tant que "Luís Van Dúnen" est aussi une pointure. À leurs côtés dans l'équipe Olé, le capitaine Nicolás, d'origine espagnole, et le skipper Jorge Russo.

Des dorades coryphènes

"Aujourd'hui, on va essayer de pêcher des dorades coryphènes," nous annonce Nicolás, "alors qu'en hiver, on pratique une autre activité : la pêche en haute mer avec des prises de meilleure qualité."

Les dorades coryphènes sont aussi appelées "mahi-mahi" ou "coryphène-dauphin". Elles affectionnent les mers tropicales et subtropicales. Et il leur faut peu de temps pour mordre à l'hameçon.

Les pêcheurs en prennent plusieurs spécimens de grande taille avec de magnifiques couleurs jaune et turquoise.

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Une dorade coryphène prise par le champion du monde Luís Van-Duneneuronews

Un océan riche

"En Angola, il y a le secteur du port de Lobito où il y a énormément de poissons et il y en a aussi beaucoup à Luanda, plus ou moins - cela dépend des périodes de l'année -," nous précise le champion José Cardoso. "On participe à de nombreux championnats du monde pendant lesquels on attrape beaucoup de poissons chaque année," déclare-t-il.

Lobito a accueilli des championnats du monde en 2015, attirant les compétiteurs et suscitant un intérêt au-delà des frontières de l'Angola. Le pays avait d'ailleurs remporté la compétition.

Benguela est aussi un excellent spot pour la pêche où les eaux froides se mélangent aux eaux tropicales plus chaudes.

"L'océan en Angola est riche comparé au Costa Rica, à Cabo San Lucas [au Mexique], à d'autres continents et à d'autres pays," affirme le champion Luís Mateus. "L'Angola est bien placé de ce point de vue," estime-t-il.

"Tout est une question d'amour pour la déesse Kianda"

Mais pour ces experts, quel est le secret pour que la pêche soit bonne ?

"Tout est une question d'amour pour Kianda," assure José Cardoso. "Quand on mange ou qu'on boit quelque chose, on remercie toujours Kianda, c'est notre Déesse de la mer à laquelle on se fie et qui nous mène à bon port : c'est elle qui nous donne des poissons," insiste-t-il en souriant.

Les événements de pêche sportive sont actuellement suspendus pour cause de pandémie.

De retour à Luanda, ces passionnés espèrent pouvoir repartir en mer au plus vite pour croiser de nouveau la ligne avec les meilleurs mondiaux.

Journaliste • Damon Embling

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