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À la recherche du trésor des fonds marins de Dubaï : la perle

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Adventures   -  Tous droits réservés  euronews   -   Credit: Dubai

C'est une tradition émiratie des plus précieuses, mais aussi l'origine du développement de villes comme Dubaï. Près de la côté de l'émirat, nous nous essayons à la pêche traditionnelle des perles avec des pierres et des cordes comme les anciennes générations émiraties.

Nous avons pris place à bord d'un bateau perlier aux côtés du commandant de marine Ali Alsuwaidi, du Emirates Marine Environmental Group. Son père et son grand-père étaient pêcheurs de perles.

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"400 bateaux qui partaient en mer pour trois mois"

Nous lui demandons pourquoi il juge si important de perpétuer cette tradition. "Je souhaite la transmettre à la nouvelle génération," dit-il. "Et je veux que les jeunes sachent combien nos grands-pères et pères ont souffert en exerçant ce travail très difficile, en particulier quand ils devaient plonger à 20 ou 30 mètres de profondeur," fait-il remarquer.

"Autrefois à Dubaï, il y avait 400 bateaux qui partaient en mer pendant trois mois pour la pêche des perles," raconte Ali Alsuwaidi. "La plupart d'entre eux sortaient pour trois mois et c'est comme cela qu'ils gagnaient de l'argent et qu'ils pouvaient s'occuper de leur famille," explique-t-il avant d'ajouter : "C'était la seule activité à Dubaï et c'est pour cela que tout le monde pêchait les perles."

"Si vous en trouvez une, elle est à vous"

Il nous montre ensuite une grosse pierre accrochée à une corde. "On appelle ça 'al hassa' qui veut dire 'pierre' : c'est ce qui sert à vous faire descendre au fond," précise-t-il. "Vous placez votre pied [sur la pierre] et vous tenez la corde qui est faite en fibre de palmier," indique-t-il.

"Cette corde doit être retirée de l'eau avec l''al mejdal', la pagaie qu'on appelle 'bois'," poursuit-il. "Une fois au fond, vous devez libérer cette corde parce que vous en avez une autre qu'on appelle 'alyada', un filet que vous mettez autour de votre cou pour y mettre les huîtres," décrit-il.

"C'est là qu'on met notre trésor," lui fait remarquer notre journaliste Evan Bourke. "Oui," répond Ali Alsuwaidi. "Et quand vous voulez sortir de l'eau, vous tirez sur la corde et on vous remonte," indique-t-il avant de lancer : "Si vous en trouvez une, elle est pour vous."

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Pendant longtemps, les revenus reposaient essentiellement sur le commerce des perles dans le Golfeeuronews

Après avoir reçu nos dernières instructions, nous nous équipons d'un pince-nez et nous jetons à l'eau. Nous plongeons avec un masque uniquement. Il nous faut tenir en apnée le plus longtemps possible le temps de ramasser les huîtres qui jonchent le fond. Nous remontons quelques coquillages parmi lesquels se trouve "une très bonne huître" selonAli Alsuwaidi.

"Si vous en avez une qui est grosse et rose, c'est parfait"

Nous plongeons de nouveau dans un autre secteur où l'on trouve davantage d'huîtres selon le commandant de marine. Nous nous ménageons pas nos efforts pour finir par remonter plusieurs huîtres à la surface. "Vous êtes le meilleur des plongeurs maintenant," nous fait remarquer Ali Alsuwaidi, amusé.

Une fois à bord, il nous montre comment les ouvrir avec un couteau sans se blesser. Nous en ouvrons une et nous avons la joie de découvrir une première petite perle à l'intérieur.

Nous interrogeons Ali Alsuwaidi sur ce qui donne sa valeur à une perle. "La taille et la couleur," précise-t-il. "Si vous en avez une qui est grosse et rose, alors c'est parfait," souligne-t-il avant d'ajouter : "La meilleure, c'est celle que l'on appelle la G1."

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Notre pêche du joureuronews

"300 plongées par jour"

"Les perles sont classées en fonction de la taille et de la couleur. Il y a aussi ce que l'on appelle l''altouas' pour évaluer leur calibre : la grosse reste dessus et la petite passe à travers," explique le commandant.

"Dans certains endroits, on en trouve dans toutes les huîtres," assure notre accompagnateur. Notre récolte s'élèvera finalement à cinq perles. Un bon début, mais un résultat bien loin des performances des professionnels qui peuvent plonger "trois cent fois par jour" selon Ali Alsuwaidi.

Journaliste • Evan Bourke