Une semaine de communication hasardeuse de la part du Premier ministre britannique David Cameron au sujet des Panama Papers valait bien un petit mea
Une semaine de communication hasardeuse de la part du Premier ministre britannique David Cameron au sujet des Panama Papers valait bien un petit mea culpa. Le 10 Downing Street a publié quatre communiqués alambiqués avant de reconnaître jeudi que le chef du gouvernement avait possédé des parts dans une société basée aux Bahamas et au Panama mais qu’il n’avait rien fait d’illégal. Devant les militants conservateurs ce samedi, il est donc allé un peu plus loin. “Bon, ça n’a pas été une grande semaine, a-t-il reconnu. Je sais que j’aurais dû mieux gérer cette affaire, je sais qu’il y a des leçons à en tirer et je m’y appliquerai. N’en faites pas le reproche au 10 Downing Street ou à des conseillers inconnus. C’est moi qui suis à blâmer.”
Ian Cameron, le père défunt du Premier ministre, était un client de Mossak Fonseca. David Cameron lui-même a possédé des actions qu’il a toutes vendues avant d’arriver au pouvoir en 2010. Il a d’ailleurs affirmé avoir toujours payé ses impôts et a renouvelé sa promesse de publier bientôt ses déclarations fiscales.
Des manifestants réclamant la démission de David Cameron se sont encore rassemblés ce samedi devant le 10 Downing Street.
Big protest calling for Cameron's resignation outside Downing Street today. He is as popular as Blair #cameronresignpic.twitter.com/MAYoPduvvY
— Left Unity (@LeftUnityUK) April 9, 2016
Ces révélations surviennent en tout cas à un peu plus de deux mois d’un référendum à hauts risques sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne.