Une trentaine de partis ont beau être en lice, c’est un duel qui se joue au Maroc entre les islamistes modérés qui gouvernent depuis cinq ans et leurs rivaux…
Une trentaine de partis ont beau être en lice, c’est un duel qui se joue au Maroc entre les islamistes modérés qui gouvernent depuis cinq ans et leurs rivaux sociaux-libéraux. Près de 16 millions de Marocains étaient appelés à voter pour ces législatives. Comme il y a cinq ans, les islamistes espèrent capitaliser sur les promesses de réforme.
“Nous espérons qu’avec ces élections il y aura des changements dans l’emploi, la santé, l‘éducation et bien d’autres domaines qui ont besoin d‘évoluer, confie un homme après avoir voté. Le Maroc est sur la voie du changement et nous espérons qu’il va continuer sur cette voie.”
Porté au pouvoir dans le sillage du Printemps arabe, le Parti justice et développement du Premier ministre Abdelilah Benkirane s’appuie sur la classe moyenne et urbaine et a surtout fait campagne sur l‘économie et le social.
Mais ses opposants du Parti authenticité et modernité dénoncent une “islamisation rampante” du Maroc et se posent en défenseurs de la condition féminine et des libertés.
Pour autant, les Marocains ne se sont guère passionnés pour la campagne dans un pays où le roi Mohammed VI est le véritable détenteur du pouvoir. Pour éviter une trop forte abstention, une vaste campagne a été menée, appelant les électeurs à exercer leur droit.
Législatives au #Maroc : début du vote, premiers résultats dans la soiréehttps://t.co/TI2bye6IAz
— Jeune Afrique (@jeune_afrique) 7 octobre 2016
Avec AFP