Monarchies : les plus longs règnes

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Par Euronews
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Après la mort du roi de Thaïlande, la reine d’Angleterre est devenue le souverain au règne le plus long.

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Après la mort du roi de Thaïlande, la reine d’Angleterre est devenue le souverain au règne le plus long.
Bhumibol Adulyadej s’est éteint jeudi à l‘âge de 88 ans après avoir régné 70 ans sur le pays. Il est monté sur le trône à l‘âge de 18 ans.

Voici une liste de pays dont les monarques connaissent la plus grande longévité.

Elisabeth II, le règne le plus long de la monarchie britannique – 64 ans depuis 1952

La reine Elizabeth, née le 21 avril 1926, a accédé au trône le 8 février 1952 à la mort de son père, George VI. Son couronnement le 2 juin 1953 est le premier à être retransmis à la télévision.

Mariée au prince Philip depuis 69 ans, la reine a fêté en 2012 son jubilé de diamant honorant ses 60 ans de règne au Royaume-Uni. Le 9 septembre 2015, elle a battu le record de longévité sur le trône jusque-là détenu par son arrière-arrière-grand-mère, la reine Victoria, qui régna de 1837 à 1901. A 90 ans, elle est actuellement le souverain le plus âgé en exercice.

Sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah – 49 ans, depuis 1967

Le sultan Hassanal Bolkiah, 70 ans, est considéré comme l’un des hommes les plus riches de la planète, sa fortune est estimé à un peu plus de 17 milliard d’euros. Il règne depuis l’abdication de son père, le 4 octobre 1967 – il a alors 21 ans- sur ce petit pays enclavé en Malaisie, sur la côte nord de Bornéo, au sous-sol riche en hydrocarbures. Il règne en monarque absolu depuis l’indépendance de Brunei du Royaume-Uni en 1984.

Sultan d’Oman, Qaboos bin Said al Said – 46 ans, depuis 1970

Avec l’appui des Britanniques, Qaboos bin Said al Said ravit le trône à son père Saïd Ibn Taymur, par un coup d‘État en 1970. Il rebaptise l‘État de Mascate et d’Oman “sultanat d’Oman”.
Le roi au turban fleuri sacré “sultan à la rose” ou “gentleman du Golfe”, est réputé pour son goût de la grande musique classique européenne et son raffinement très british.

Oman n’est pas un important producteur d’hydrocarbures, mais Mascate contrôle, avec Téhéran, le détroit d’Ormuz, porte du golfe Persique par lequel transitent 30 % du pétrole mondial : un enjeu stratégique crucial.

L’avenir de la monarchie est en question. Car l‘état de santé du sultan, 76 ans est inquiétante. Il a été hospitalisé plusieurs fois en Allemagne depuis 2014. Il serait atteint d’un cancer d’un cancer. Sans enfant ni frère, le sultan n’a toujours pas désigné de successeur.

*Margrethe II, reine du Danemark – 44 ans, depuis 1972 *

Margrethe II succède à son père, Frédéric IX de Danemark, le 14 janvier 1972, au détriment du frère de ce dernier, son oncle le prince Knud de Danemark (1900-1976). En effet, Frédéric IX, n’ayant que des filles, a fait modifier la loi de succession au trône afin que sa fille aînée puisse monter sur le trône. La décision est ratifiée par référendum le 27 mars 1953 par 1 181 173 voix contre 318 075, soit 78 % des suffrages, et la nouvelle loi entre en vigueur avec la constitution du 5 juin 1953.

54ème souverain d’une lignée qui préside depuis plus de mille ans aux destinées du royaume le plus ancien d’Occident, la reine Margrethe II n’hésite pas à s’inscrire dans la tradition en usant de la pompe de la monarchie:
“Nous représentons une très ancienne histoire”. Elle est aussi le dernier monarque à accorder des audiences à ses sujets qui peuvent, par groupes de sept, aborder avec elle tous les sujets de société.

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Carl XVI Gustaf, roi de Suède – 43 ans, depuis 1973

Carl XVI Gustaf est un morceau de l’histoire suédoise. Un descendant de Jean-Baptiste Bernadotte, ce maréchal d’Empire monté sur le trône au début du xixe siècle.
Le 15 septembre 1973, à la mort de son grand-père Gustave VI Adolphe, il devient roi de Suède à l‘âge de 27 ans. Il est intronisé au palais royal de Stockholm le 19 septembre.

Le début de son règne est marqué par une réduction de ses pouvoirs politiques : il n’a plus essentiellement qu’un rôle protocolaire de représentation même s’il garde un droit de regard sur les affaires courantes, pour se tenir informé de ce que font ses différents gouvernements successifs.

Depuis la parution, en 2010, du livre à scandale, Den Motvillige Monarken (“Le monarque malgré lui”), décrivant sa vie de playboy amateur de clubs de strip-tease, Carl XVI Gustaf est affaibli. L’image du souverain, décrit dans les années 1980 comme un “bon papa”, en a été durablement ternie, éclaboussant un pays où l’on cultive la discrétion.

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