D'après le Réseau syrien pour les droits de l'homme, au moins 871 civils ont été tués en Ghouta-orientale (Syrie) durant les 30 jours de cessez-le-feu adopté par l'ONU.
PUBLICITÉLe 24 février dernier, le Conseil de sécurité des Nations Unies adoptait à l'unanimité la résolution 2401 réclamant un cessez-le-feu humanitaire d'un mois en Syrie. Depuis, au moins 871 civils dont 179 enfants ont été tués dans la région de la Ghouta-orientale.
Ce bilan a été établi par une ONG, le Réseau syrien pour les droits de l'homme. Ces centaines de victimes viennent s'ajouter aux dizaines de milliers de personnes déplacées depuis l'adoption de cette résolution.
Ses violations ont été immédiates et répétées : attaques incendiaires, bombes à fragmentation et barils d'explosifs ont été employés dans la région par les forces alliées à Bachar Al-Assad d'après le rapport de l'organisation. Ses auteurs précisent que ce document a été rédigé à partir de témoignages, de photos et de vidéos fournis par des témoins sur place et à partir de reportages provenant de différents médias.
La résolution votée par le Conseil de sécurité était censée entraîner la cessation de toute activité militaire pour trente jours, exceptions faites des combats menés contre les groupes djihadistes Etat islamique et Al-Qaïda.
L'évaluation du nombre de victimes des violences en Syrie est délicate à établir et reste imprécise en raison de la poursuite du conflit et du manque d'accessibilité de la région pour les organisations internationales.