Barrage aller: Toulouse enfonce Ajaccio et se rapproche du maintien

Barrage aller: Toulouse enfonce Ajaccio et se rapproche du maintien
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Toulouse a pris une très sérieuse option pour son maintien en Ligue 1 en s'imposant (3-0) aux dépens de l'AC Ajaccio (L2) lors du match aller du barrage disputé mercredi à huis clos à Montpellier après les incidents qui ont entouré la rencontre Ajaccio-Le Havre. Le TFC, en sursis depuis quatre saisons, s'apprête sauf retournement de situation lors du match retour, à Toulouse dimanche, à vivre une 16e saison d'affilée en Ligue 1 et devrait faire mieux que Lorient qui avait chuté l'an passé lors de barrages remis au goût du jour et décriés. "On a fait un bon pas vers le maintien. Comme dans le football, il peut arriver beaucoup de choses, le mot qui prédomine c'est la vigilance", appréciait l'entraîneur toulousain Michaël Debève. Ajaccio, privé de trois joueurs suspendus (Faiz Selemani, Joris Sainati et Mathieu Coutadeur), devra réaliser une "remontada" dimanche au Stadium s'il veut retrouver la L1 quatre ans après sa relégation. C'est d'autant plus compromis que le gardien Jean-Louis Leca et l'avant-centre Ghislain Gimbert sont sortis sur blessure. "Il ne faut pas se mentir, cela va très compliqué de renverser la vapeur au Stadium. On va terminer la saison en essayant de montrer le meilleur visage possible à Toulouse", avouait sans illusion l'entraîneur d'Ajaccio Olivier Pantaloni. Cette rencontre s'est disputée à Montpellier car le stade François-Coty est suspendu à titre conservatoire par la Ligue de football professionnel (LFP) à la suite des incidents qui ont émaillé le match Ajaccio – Le Havre dimanche (envahissement de la pelouse, insulte racistes, incidents en tribune). Deux jours auparavant, vendredi, la rencontre avait déjà dû être reportée après la caillassage du bus des joueurs havrais à proximité du stade. Dans l'enceinte montpelliéraine déserte, l'entraîneur corse Olivier Pantaloni, en tribunes en raison de sa suspension, n'a eu aucun mal à transmettre ses consignes à son suppléant sur le banc de touche. - Impuissance - Une trentaine de supporters corses étaient présents pour accueillir leur équipe à l'arrivée au stade. Un stade sans public, une première période sans occasion et un coup d'éclat pour tuer l'ennui. Toulouse, maître le plus souvent du ballon, a pris l'avantage dans le temps additionnel de la première mi-temps (45+3) sur un superbe coup franc de Gradel. L'attaquant international ivoirien a enroulé sa frappe au ras du poteau droit sur lequel est retombé le gardien corse Jean-Louis Leca. Touché à l'épaule droite, il a cédé sa place à la pause à Riffi Mandanda. A l'exception du but de son meilleur buteur (9 buts), et d'une frappe cadrée de Gianni Imbula (45), le TFC avait été trop confus dans son animation pour se créer d'autres occasions. Ajaccio, amoindri par plusieurs absences, n'a pas fait mieux. Le meneur de jeu Johan Cavalli, agacé par l'impuissance de son équipe, a juste mis le feu aux poudres par un vilain tacle sur Jimmy Durmaz, provoquant un léger accrochage. L'équipe de Debève a fait le break dès la reprise. A la suite d'un corner d'Imbula, le défenseur central Jullien a placé un plat du pied précis et puissant pour tromper Mandanda (51). Un troisième but marqué par l'attaquant Sanago, à la conclusion d'un coup franc (65), corsait l'addition. Et éteignait les espoirs d'Ajaccio.

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