Ligue des champions Dames: Harder, la Danoise de Wolfsburg qui se rêve en Ronaldo

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"Je veux être la meilleure joueuse du monde!" Pernille Harder, l'attaquante et buteuse danoise du VfL Wolfsburg, affiche son ambition et espère se rapprocher de son rêve, jeudi à Kiev, en brillant contre Lyon en finale de la Ligue des champions dames. Trois fois désignée footballeuse de l'année dans son pays, cette joueuse de 25 ans, ultra-rapide et douée techniquement, sait très bien que le talent individuel ne suffit pas, au niveau international, pour être récompensée: "Si je ne gagne pas de titres avec mon équipe, je ne gagnerai pas de reconnaissance individuelle", dit-elle avec lucidité. En choisissant Wolfsburg, où elle est arrivée en janvier 2017, cette joueuse tonique d'1,68 m a rejoint une place forte du foot féminin. Quatre fois champion d'Allemagne ces six dernières années, le club compte comme les Lyonnaises deux Ligues des champions dans son armoire à trophées, conquises en 2013 et 2014. Le pari s'est avéré gagnant: Harder vient d'inscrire à son palmarès son deuxième doublé Coupe/championnat. Samedi, elle a marqué l'un des tirs au but gagnants en finale de la Coupe contre le Bayern Munich (0-0, 3-2 tab), après avoir déjà remporté le championnat deux journées avant la fin. Contre Lyon, Harder et les "Louves" (Wolfsburg signifie "La cité des loups" en allemand) sont donc en quête d'un triplé. Internationale depuis l'âge de 16 ans, elle avait réussi un coup du chapeau dès son premier match sous le maillot danois, une victoire... 15-0 contre la Géorgie. Huit ans plus tard, elle était la capitaine de la sélection qui battait l'Allemagne en quart de finale de l'Euro-2017. Venues en outsiders, Harder et ses coéquipières ne s'inclinaient finalement qu'en finale, battues 4-2 par les Pays-Bas, qui accueillaient le tournoi. - Cheffe de bande - Avec ses 51 buts en 99 sélections, cette jeune femme au caractère bien trempé n'est pas seulement une meneuse sur la pelouse. C'est elle aussi qui avait pris, en cheffe de bande, la tête d'un mouvement de revendication -couronné de succès- des joueuses contre leur fédération, pour améliorer leurs conditions financières. Car si Harder gagne très confortablement sa vie à Wolfsburg, ses camarades qui évoluent au Danemark sont loin d'avoir les mêmes conditions en club, et attendent un peu plus de leur équipe nationale. A Wolfsburg, les dirigeants savent qu'ils ont eu la main heureuse en allant chercher ce talent pur à Linköpings, pour la faire signer jusqu'en 2020. "Pernille fait partie des joueuses offensives les plus complètes du football féminin actuel", assure le directeur sportif, Ralf Kellermann. "C'est une joueuse de classe mondiale, mais c'est aussi une fille qui se met totalement au service de l'équipe". A deux journées de la fin de la Bundesliga, elle est en tête du classement des buteuses, avec 17 buts en 20 matches. Le football est pour elle la passion de toute une vie: "J'ai commencé à jouer à cinq, six ans", raconte-t-elle, "et jusqu'à l'âge de onze ans je n'ai joué qu'avec des garçons, parce qu'il n'y avait pas d'équipe de filles. J'ai toujours été la seule fille, mais ils voulaient tous m'avoir dans leur équipe".

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