Hand: Guigou prêt à repartir au combat avec Montpellier

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Quinze ans après son premier sacre, Michaël Guigou est prêt à repartir au combat ce week-end au Final Four de Cologne, même si les Montpelliérains sont arrivés en Allemagne avec l'esprit assombri par leur défaite à Saint-Raphaël. "Il y a eu un temps pour digérer. On est reparti au combat. On est très déterminés après avoir tiré certains enseignements de notre match", explique Guigou, 36 ans. S'il y a un seul aspect positif à la désastreuse soirée de mardi dans le Var (26-25), qui devrait coûter au MHB le titre de champion de France au profit du Paris SG, c'est que l'obligation de résultat ne pèse plus sur les épaules héraultaises. "Quand on joue sous la pression, on n'est pas à notre meilleur niveau. A contrario, cela peut expliquer nos belles performances en Coupe d'Europe", poursuit le Provençal d'Apt, persuadé que tout est possible dans la Lanxess Arena, où il défiera samedi le tenant du titre, le Vardar Skopje. "Comme on était capable de gagner le championnat, en laissant Paris et Nantes derrière nous, on a rien à envier à ces équipes. Nous devons nous servir de tout pour bien appréhender ce Final Four", estime-t-il. L'ailier droitier des Bleus a gardé des souvenirs magnifiques de la finale de 2003, disputée dans la formule classique aller et retour. Torpillés au match aller en Espagne, les Montpelliérains avaient renversé le Pampelune de Jackson Richardson, père de Melvyn, l'une des pièces-maîtresses du MHB. Dans une équipe où figuraient Thierry Omeyer et Nikola Karabatic, présents à Cologne avec le PSG, Guigou avait été le héros du match avec dix buts (sur onze tirs), dont un d'anthologie, dos à la cage. Quinze ans plus tard, le frisson est toujours là. - Jusqu'en 2020 au moins - "C'est extraordinaire de sortir ce match à ce moment-là. C'est forcément mon plus beau souvenir avec Montpellier. Dans cette ambiance, c'était magique. C'est un moment qu'il ne fallait pas rater, et on ne l'a pas raté. On était bien guidés, on avait la fougue de la jeunesse. C'était mon premier titre international, le match qui a lancé la suite en équipe de France, puis à Montpellier", raconte le champion bardé de titres (deux olympiques, trois d'Europe et quatre du monde), resté toute sa carrière fidèle à son club formateur. Joueur inventif au physique de Monsieur Tout le monde (1,79 m, 80 kg), il va continuer à traquer le moindre espace avec une sagacité intacte. "C'est un joueur magnifique, l'emblème de Montpellier. Avec lui, personne ne regrettera un euro pour le voir jouer jusqu'au bout de sa carrière. Combien de temps faudra-t-il attendre pour voir un joueur improviser à tout moment ?", interroge Andrej Golic, ancien ailier gauche et demi-centre de Montpellier. Malgré son âge, Guigou n'est pas encore prêt d'en finir avec le handball. "J'ai fixé un objectif, à savoir les JO de Tokyo en 2020, mais pas de limites. Si j'ai la même forme qu'aujourd'hui, est-ce que j'aurai envie d'arrêter en 2020 ? Est-ce que le club aura envie que j'arrête ? Tant que le plaisir est là, je continuerai", promet le buteur, qui vient d'améliorer son plus gros total en un match de Championnat le 10 mai contre Toulouse (12 buts).

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