Roland-Garros se jouera sans eux: Federer répète son pari, Murray et Tsonga trop courts

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Comme il y a un an, Roger Federer, le joueur aux vingt couronnes en Grand Chelem, a choisi de zapper Roland-Garros (27 mai-10 juin). Deux autres têtes d'affiche, le Britannique Andy Murray et le Français Jo-Wilfried Tsonga, manquent également à l'appel, à cause de blessures longue durée. Dans le tableau féminin, pas d'absente de marque à déplorer, sous réserve de défection de dernière minute. Au contraire, l'édition 2018 est celle du retour de deux ex-N.1 mondiales et multiples lauréates du tournoi : l'Américaine Serena Williams et la Russe Maria Sharapova. . Federer, comme en 2017 En 2017, année de son retour en grâce après une blessure au genou gauche et six mois de coupure forcée, Roger Federer, victorieux en 2009 à Paris, avait pris une décision inédite : faire l'impasse sur l'ensemble de la saison sur ocre. A la fois pour ménager son corps de joueur de 35 ans, genou et dos en particulier, et pour mettre toutes les chances de son côté pour Wimbledon, son tournoi fétiche. La stratégie s'était avérée payante : mi-juillet, frais et dispo, le Suisse s'était offert pour la huitième fois la levée londonienne du Grand Chelem, sans même perdre un set. Si bien qu'il y reste fidèle cette année. Vainqueur de l'Open d'Australie et finaliste à Indian Wells, on ne l'a plus vu en compétition depuis fin mars à Miami, et il ne réapparaîtra que mi-juin sur le gazon de Stuttgart. Dans l'intervalle, son chassé-croisé avec Rafael Nadal au sommet du tennis mondial s'est poursuivi. Federer n'a plus disputé Roland-Garros depuis 2015 (défaite en quarts de finale contre Wawrinka). L'année suivante, il avait dû faire une croix sur le tournoi, touché au dos. Reviendra-t-il Porte d'Auteuil ? Rien n'est moins sûr. . Murray, objectif gazon Dès l'annonce de son opération de la hanche début janvier à Melbourne, Andy Murray avait donné pour horizon la saison sur herbe quant à son retour envisagé. Son absence sur la terre battue parisienne, où il a au moins atteint le dernier carré ces quatre dernières années et a même été finaliste en 2016, était donc attendue. Le Britannique, tombé au 45e rang du classement ATP, n'a plus joué sur le circuit depuis son abandon en quarts de finale de Wimbledon l'été dernier. Il a repris l'entraînement fin mars dans le sud de la France, mais sur dur. Selon la presse britannique, sa convalescence s'éternise, au point de rendre incertaine sa participation à Wimbledon. Sa reprise, un temps attendue cette semaine dans un tournoi mineur en Angleterre, à Loughborough, n'a pas eu lieu. On l'annonce maintenant à 's-Hertogenbosch, aux Pays-Bas. En attendant, Murray s'impatiente. "Quand vous connaissez ce type de blessure, vous réalisez combien jouer vous manque, combien c'est important pour vous. J'aime la pression. Ca me manque. La compétition me manque", confiait l'Ecossais au Washington Post fin avril. . Tsonga, une blessure qui dure Il n'avait plus manqué le rendez-vous Porte d'Auteuil depuis 2008. Mais Roland-Garros, qu'il "adore", arrive trop vite pour Jo-Wilfried Tsonga (33 ans), opéré du genou début avril pour soigner une fissure du ménisque. Il y a dix ans, c'était le même type de blessure, mais au genou droit, qui l'avait empêché de fouler la terre battue parisienne. Depuis l'annonce de son forfait, la situation du double demi-finaliste de Roland-Garros (2013 et 2015) ne s'est pas améliorée : freiné cette fois par un oedème osseux, toujours au niveau du genou, l'ex-N.1 français, descendu à la 37e place mondiale, n'est pas sûr d'être prêt à temps pour la saison sur herbe qui se profile. Un "coup de massue" de plus pour le Manceau. Tsonga n'est plus apparu en compétition depuis début février et son abandon en demi-finale à Montpellier début février, face à son compatriote Lucas Pouille.

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