Hand: Omeyer et Corrales, plus forts à deux au PSG

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Au handball comme dans l'adage, on est souvent plus fort à deux: les gardiens Thierry Omeyer et Rodrigo Corrales seront l'un des grands atouts du Paris SG dans sa quête d'un premier titre européen samedi et dimanche au Final Four de Cologne. "On a deux matches à jouer en 24 heures et c'est compliqué d'être bon pendant 120 minutes. C'est plus sécurisant d'avoir deux options avec deux gardiens interchangeables", explique le manager général du PSG, Bruno Martini, lui-même ancien gardien des Bleus, dont l'équipe affrontera Nantes en demi-finale (15h15). Le choix de la doublette franco-espagnole pour la saison 2017-2018, en attendant l'arrivée dans la capitale du Montpelliérain Vincent Gérard en 2019, pouvait paraître relativement osée. "Titi" a tout de même fêté ses 41 ans et sa doublure arrivait du club polonais de Plock avec un CV relativement mince. Mais l'Alsacien n'a jamais fait son âge, à tel point qu'il a prolongé d'un an avec le PSG, et le Galicien de 27 ans s'est révélé comme un grand gardien au contact de la légende. Corrales tourne à 39,2% d'arrêts, le meilleur pourcentage du Championnat de France, et Omeyer à 32,5%, avec un temps de jeu un peu supérieur. "Les gardiens ont été très complémentaires à part de rares fois", souligne Martini. - "Transmettre" - Omeyer n'a pas pris ombrage de la montée en puissance de son partenaire. "Peut-être qu'à 30 ans j'aurais réagi différemment. Mais il y a énormément de matches. Si j'étais toute la saison sur le banc, peut-être, mais j'ai toujours un rôle important, même si je ne joue plus soixante minutes par match. C'est un processus logique. Je suis là aussi pour transmettre". Corrales est venu précisément pour recevoir. "Je savais en venant ici que je pouvais apprendre beaucoup de choses de Titi. Il était pour moi une référence, comme les autres Français d'ailleurs, surtout à partir des JO de 2008. Quand j'avais 16 ou 17 ans et que je commençais à envisager le handball de façon professionnelle, Titi, Niko (Karabatic), Luc (Abalo), Daniel (Narcisse) étaient des exemples. Pouvoir jouer avec eux maintenant, c'est une fierté", dit l'Espagnol, champion d'Europe des nations en janvier. Ce qu'il retient le plus de son aîné, "ce n'est pas l'aspect technique, même s'il est bien sûr très bon à ce niveau-là". "Le plus important, c'est l'aspect psychologique, voir comment il se comporte pendant le match, comment il se prépare, sa connaissance des joueurs. S'il a gagné tant de trophées, c'est qu'il a quelque chose de spécial à ce niveau-là", dit le grand Corrales (2,01 m). Lui non plus ne se plaint pas de passer du temps sur le banc. "C'est différent des autres sports. Le jeu est bien plus rapide. Si on compare au football, on doit intervenir toutes les minutes, voire toutes les 30 ou 40 secondes. Les gardiens changent donc plus souvent. C'est normal et ce n'est pas frustrant", assure-t-il. - "Affinités naturelles" - Omeyer (1,92 m) affirme qu'avec son coéquipier "les affinités se sont créées naturellement". "Son souhait était de venir pour évoluer avec moi, ça crée des liens et une alchimie". Les deux hommes préparent bien sûr les matches ensemble à la vidéo et échangent beaucoup pendant les rencontres. Ils font aussi chambre commune en déplacement, ce qui n'est pas forcément le cas de toutes les paires de gardiens. "Je ne pourrais pas ne pas m'entendre avec celui qui partage mon poste. Ce serait bizarre de ne pas pouvoir parler avant un match", explique l'Espagnol. A son sixième Final Four, Omeyer, déjà quadruple champion d'Europe (avec Montpellier en 2003 puis trois fois avec Kiel), ne va pas craquer sous la pression. Son camarade va lui passer un test important. "Rodrigo, c'est son premier Final Four, nul ne sait de quelle façon il va mordre dans l'événement. S'il va garder cette forme de simplicité qu'il a depuis novembre ou s'il va être rattrapé par l'événement", prévient Martini.

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