Hand: PSG, Montpellier, Nantes, trois cartes à jouer pour un titre

Hand: PSG, Montpellier, Nantes, trois cartes à jouer pour un titre
Par AFP
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Quinze ans après, le handball français a trois cartes à jouer pour ramener la Ligue des champions dans l'Hexagone ce week-end au Final Four de Cologne: Montpellier, le vainqueur de 2003, Paris, le grand favori, et Nantes, le Petit Poucet. Le tournoi commencera par le choc franco-français entre Paris et Nantes (15h15), puis Montpellier défiera le tenant du titre, le Vardar Skopje, le seul "étranger" du plateau (18h00). . Le PSG, favori inquiet Avec son armada de champions olympiques, d'Europe et du monde (Karabatic, Omeyer, Narcisse, Hansen, Abalo, Corrales...), le PSG est l'équipe à battre. Il a réussi jusque-là sa plus belle campagne européenne en dominant tous les cadors continentaux (Kiel, Veszprem, Flensbourg, Kielce...). Son moral a encore été rehaussé cette semaine par un rebondissement inattendu en championnat (voir ci-dessous). Mais les Parisiens avaient déjà les armes pour l'emporter en 2016 et 2017... "On nous dit qu'on n'a pas d'autre choix que de gagner? qu'on est la plus grande puissance en Europe? Je ne suis pas d'accord. En sport, tout peut arriver. C'est la compétition la plus dure. Tu arrives cramé par la saison et on t'impose deux matchs de très haut niveau en deux jours. Une petite ampoule au premier match et tout peut changer", prévient Nikola Karabatic, à la recherche de son quatrième titre avec un quatrième club après Montpellier, Kiel et Barcelone. Surtout, le PSG ne dispose pas de tout son potentiel. Le pivot Luka Karabatic (fracture de la main) ne sera probablement pas sur la feuille de match. L'ailier Luc Abalo (élongation) n'a pas joué depuis trois semaines et le jeune Benoît Kounkoud se remet tout juste d'une béquille. . Montpellier, outsider meurtri Les Montpelliérains ont reçu un gros coup sur la tête quatre jours avant Cologne. Battus à Saint-Raphaël (26-25), ils ont probablement laissé filer le titre national dans les mains du PSG. Tout dépendra donc de leur façon de réagir. "On a toujours su distinguer les compétitions, comme quand on est allé chercher la qualification pour les quarts à Barcelone après avoir perdu à Aix. On va mettre le championnat de côté dans nos têtes et profiter pleinement de ce grand événement qu'on va tous découvrir", dit le jeune pivot, futur barcelonais, Ludovic Fabregas. Deux des acteurs de 2003 sont toujours là, l'ailier Michaël Guigou, 36 ans, et l'entraîneur Patrice Canayer, mais à l'époque le titre se jouait en matchs aller et retour. Le MHB, bien armé lui aussi avec ses internationaux français et étrangers (Valentin Porte, le gardien Vincent Gérard, Melvyn Richardson, l'Argentin Diego Simonet...), doit "relever la tête sans cogiter sur ce qui s'est passé", poursuit Fabregas, pour ne pas dilapider les acquis de la saison. "On est la première équipe issue des poules basses à se hisser au Final Four et on a fait un long chemin pour en arriver là. On n'est pas devenu mauvais du jour au lendemain", dit-il. . Nantes, Petit Poucet culotté Dans le dernier carré dès sa deuxième participation, le "H" est le moins attendu des quatre. Il a bénéficié d'un bon tableau en play-offs, mais avait prouvé sa valeur en poule en battant Barcelone et le Vardar grâce à ses espoirs français (Romain Lagarde, Nicolas Tournat) et à ses Espagnols Eduardo Gurbindo et David Balaguer. "On a déjà réussi notre saison mais on ne vient pas pour jouer les faire-valoir ou simplement être contents d'être là. On a une chance à prendre, plus petite certes que celle des autres, mais en sport il n'y a pas de règles établies", dit l'arrière Olivier Nyokas, de retour après avoir été blessé une grande partie de la saison. "On est le Petit Poucet, avec le plus petit budget, mais on n'a pas peur. J'apprécie le statut d'outsider. On ne va pas faire le dos rond", dit-il avant ce cinquième PSG-Nantes de la saison (2 victoires parisiennes, 1 nul, 1 victoire nantaise).

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