Top 14: Racing 92-Castres, gare aux faux-semblants en demi-finales

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Le village tarnais face à l'envahisseur francilien: la caricature est de bonne guerre mais n'en déplaise à Castres, impressionnant en barrages, la demi-finale du Top 14 face au Racing 92, privé de sa charnière-type, blessée, s'annonce ouverte samedi (16h45) à Lyon. "A Lyon, il y aura trois grandes mégapoles pour certaines de plusieurs millions d'habitants (Paris, Lyon et Montpellier, NDLR) et puis une petite sous-préfecture qu'une grande partie des Français ne savent pas situer." Pierre-Yves Revol, le président castrais, a beau plagier Astérix à grands coups d'affiches de propagande, son club, qu'il présente comme le 11e budget de l'élite, avait tout d'un grand samedi lorsqu'il a terrassé Toulouse (23-11) en barrages, à l'extérieur qui plus est. "Le Gros Poucet plutôt, non!" corrige d'ailleurs Christophe Urios en désignant son ventre rebondi. "Qui est favori? Franchement, je m'en fous. Disons qu'on est quand même une anomalie dans ce concert de grandes villes", ajoute le manager en répétant le credo castrais à l'envi. Sauf que les Tarnais le clament: après avoir échoué deux saisons de suite en barrages, ils visent plus loin, dès maintenant. "L'ambition, c'est d’être champion", affirme Urios. - Le Racing? un Tourmalet! - Dès lors, le vernis du petit outsider se fissure rapidement. "C'est ouvert pour tout le monde. Les cartes ont été redistribuées", estime le troisième ligne Yannick Caballero, qui se souvient sûrement que le CO avait failli s'imposer à Colombes en ouverture de saison (défaite 25-21) puis battu le Racing en Coupe d'Europe (16-13). Certes, le Racing et ses stars (Thomas, Vakatawa, Nyanga, Nakarawa...) ont dégagé une telle impression de facilité à partir de la fin de l'automne qu'il est difficile de ne pas en faire un favori. "C'est une équipe qui aime marquer son adversaire physiquement, qui ne donne pas grand-chose à son adversaire contrairement à Toulouse", souligne Urios. "Le Racing, c'est un monstre en Top 14, un monstre en Coupe d'Europe mais on croit en nous", s'encourage Thibault Lassalle en filant la métaphore cycliste. "C'est une montagne mais on a déjà fait l'Aubisque en battant Toulouse, là on s'attaque au Tourmalet et on verra si on peut finir par l'Alpe-d'Huez. L'Histoire, elle est à écrire." Le Tour de France, le Racing en a fait un lui aussi sous la forme d'une saison éreintante, pour échouer sur la dernière ascension en finale de Coupe d'Europe, perdue de peu il y a deux semaines face au Leinster (12-15). - Tales, 5 ans plus tard - Heureusement, le club des Hauts-de-Seine a eu la bonne idée de s'éviter les barrages en terminant 2e de la phase régulière. Une semaine de récupération physique et mentale essentielle pour faire aussi bien qu'en 2016, lorsqu'il avait remporté le titre après une première finale continentale perdue face aux Saracens. Le club francilien tentera de rééditer cette performance sans son demi de mêlée Maxime Machenaud ni son ouvreur Pat Lambie, tandis que Dan Carter, qui vit ses derniers jours en France avant de partir finir sa carrière au Japon, ne sera rétabli que pour l'éventuelle finale. Résultat, à Rémi Tales, lui aussi sur le départ, de lancer les offensives des Ciel et blanc, face à son ancien club qu'il avait en 2013 mené au sacre face à un Toulon pourtant archi-favori. Les entraîneurs Laurent Labit et Laurent Travers, les joueurs Brice Dulin, Marc Andreu et Antonie Claassen étaient également de l'aventure castraise de l'époque. Vous avez dit Petit Poucet? "Je pense qu'ils s'en servent comme nous on s'en servait quand on y était. C'est logique", a concédé Travers vendredi. "Mais en demies, il n'y a plus de petites et grosses équipes. Cela marche pour les supporters, mais les joueurs savent très bien que Castres n'est pas le petit." Les anciens du CO certainement plus que les autres.

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