DNCG: "Lille devrait rester en Ligue 1"

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"Lille devrait rester en Ligue 1", a déclaré mardi à l'AFP une source proche de la DNCG, quelques heures après l'audition des dirigeants du Losc par le gendarme financier du foot français. "La décision va être mise en délibéré car le transfert de fonds est en cours, mais Lille devrait rester en Ligue 1. La décision pourrait être officialisée mercredi", a déclaré cette source. La rétrogradation à titre conservatoire prononcée en décembre dernier, en même temps que l'interdiction de recruter, devrait donc être levée. "Il pourrait toutefois y avoir un encadrement des investissements, voire de la masse salariale, qui resterait similaire à cette saison", a précisé cette même source. "On ne peut rien dire, nous attendons. La DNCG nous a dit qu'elle nous ferait connaître sa décision assez vite", a déclaré Marc Ingla, le directeur général du Losc, à quelques médias dont l'AFP mardi à la sortie de l'audition. Contacté par l'AFP, le président lillois Gérard Lopez n'a pas souhaité s'exprimer avant l'officialisation de la décision. Mardi, les dirigeants du club auraient surpris la DNCG en allant au-delà de ses demandes, probablement pour se prémunir contre toute exigence de dernière minute. Le gendarme financier avait pourtant indiqué au club le 22 mai, lors d'une réunion de préparation qu'il avait sollicitée, attendre près de 140 millions d'euros entre abandon de créances et apport en effectif, dont une partie sur un compte bloqué. "Gérard Lopez a amené plus de 150 millions d'euros et le club serait même positif en capitaux propres grâce à cet apport", a précisé cette source. L'homme d'affaires hispano-luxembourgeois, qui avait racheté le Losc à Michel Seydoux en janvier 2017, était attendu au tournant par la DNCG, qui l'avait recalé par deux fois l'an dernier, en juin et en décembre. Cet hiver, la DNCG avait ainsi réclamé 40 millions d'euros au président lillois pour boucler le budget de la saison, une somme qu'il n'avait pas réunie. Interdit de recruter, il était tout de même parvenu à vendre à Lyon son attaquant Martin Terrier, prêté à Strasbourg, pour quelque 15 millions d'euros. Alors que la DNCG lui demandait 25 millions supplémentaires, M. Lopez avait fait le choix, risqué, de ne pas accéder à la demande du gendarme financier et de ne pas vendre de joueurs au mercato d'hiver, pour ne pas affaiblir une équipe déjà grandement à la peine sportivement. Le Losc a finalement réussi à se sauver in extremis en terminant 17e du championnat, donnant raison au dirigeant nordiste, qui n'avait toutefois pas amélioré sa cote de popularité auprès de la DNCG.

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