Mondial-2018: sur les traces de... Tim Cahill, l'idole égratignée en Australie

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C'est bien connu, on brûle ce qu'on a adoré et le vétéran de la sélection australienne Tim Cahill, qui s'apprête à jouer sa quatrième Coupe du monde, ne fait pas exception à la règle: au pays on lui reproche son âge -38 ans- et sa forme déclinante. Pourtant, le meilleur buteur de l'histoire des Socceroos, avec 50 réalisations en 105 sélections (record), a l'opportunité d'égaler un record en Russie malgré sa saison poussive. Si Cahill trouve le chemin des filets lors du Mondial-2018, il entrera dans le club très privé des joueurs ayant marqué lors de quatre éditions de la Coupe du monde, rejoignant le Roi Pelé et les Allemands Uwe Seeler et Miroslav Klose. "C'est un cas à part", convient le sélectionneur néerlandais de l'Australie Bert van Marwijk qui l'a retenu dans sa liste élargie pour la Coupe du monde. "Il est spécial à tous points de vue. Il a 38 ans et c'est peut-être l'un des meilleurs joueurs de l'histoire de l'Australie. C'est un très bon attaquant", souligne le coach. - 63 minutes de jeu en 2018 - Seulement, Cahill a passé la majeure partie de la saison sur la touche. À court de forme avec Melbourne City en première division australienne, il a rejoint en janvier Millwall en D2 anglaise pour retrouver du temps de jeu, sans succès. La mascotte des Socceroos n'a cumulé que 63 minutes sur le terrain en 10 entrées en jeu avec le club londonien, sans inscrire le moindre but. Ce bilan très maigre a fait naître des critiques sur la présence de Cahill au Mondial, qu'importent ses faits d'armes passés avec la sélection. En 2006, alors joueur d'Everton en Premier League anglaise, il avait permis à l'Australie d'atteindre les huitièmes de finale de la Coupe du monde, son meilleur résultat de l'histoire. Le vétéran s'est aussi fait une spécialité de marquer des buts qui comptent, comme son doublé dans le match retour de pré-barrage contre la Syrie en octobre. Mais selon ses détracteurs, sa carrière et ses belles années sont derrière lui et l'ancien devrait laisser sa place aux jeunes. Sa présence dans la liste de 26 joueurs pour la Coupe du monde -- qui doit être réduite à 23 le 4 juin -- a déjà barré la route à l'attaquant Jamie Maclaren, 24 ans, auteur de quelques buts avec son club écossais de Hibernian. Certains, sur les réseaux sociaux ont suggéré que la présence de Cahill tenait plus à des arguments commerciaux qu'à ses performances sur le terrain. Le principal sponsor des Socceroos, la compagnie pétrolière Caltex, a basé sa campagne publicitaire pour la Coupe du monde sur lui, allant jusqu'à se renommer "Cahilltex" le temps du tournoi. - "Il sera au rendez-vous" - "Bien sûr que non", a assuré le président de la Fédération australienne de football David Gallop quand des journalistes lui ont demandé si la présence de Cahill dans la liste avait un lien avec cette opération marketing. "Regardez le bilan de Tim Cahill, a ajouté Gallop. C'est quelqu'un qui a répondu présent pour les Socceroos et l'Australie tellement de fois... Il a une semaine de préparation intense devant lui et il sera au rendez-vous." Même s'il ne rajeunit pas et paraît à court de forme, Cahill a travaillé ces derniers mois pour retrouver le niveau démontré tout au long de sa carrière. Énorme travailleur sur le plan physique, l'international australien a doublé ses séances d'entraînement à Millwall et s'est astreint à porter des capteurs pour envoyer les données à son sélectionneur et prouver son niveau physique. Si, comme attendu, Cahill est retenu dans la liste finale, ce sera en tant que remplaçant de luxe, pour faire la différence en cours de match. "Si on me donne ma chance, je répondrai toujours présent quand ça comptera", assure-t-il. Son immense expérience ne sera pas de trop au sein du groupe australien, la plupart de ces joueurs n'ont jamais disputé de Coupe du monde. Pour Cahill, ce sera(it) la quatrième.

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