Amical: l'Italie redécouvre Balotelli

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Par AFP
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Après plus de quatre ans de purgatoire, dont deux saisons d'une spectaculaire rédemption à Nice où il affrontera les Bleus vendredi, Mario Balotelli a enfin retrouvé l'équipe d'Italie, en pleine reconstruction et dont il pourrait être un inattendu leader. Sa dernière sélection remontait à l'été 2014 et au Mondial au Brésil, conclu par une triste élimination en poules et par les reproches des "sénateurs", Buffon, Barzagli, Chiellini ou De Rossi, à l'encontre d'un attaquant-star jugé trop superficiel et trop personnel. De 2014 à 2016, il n'y a pas eu de débat, ses pauvres performances à Liverpool et à l'AC Milan ne permettant pas d'envisager un retour en sélection. Mais de 2016 à 2018, ses années niçoises ont été celles du rebond, avec 43 buts inscrits en deux saisons et un comportement exemplaire, des arguments insuffisants pourtant pour convaincre Gian Piero Ventura de le convoquer ne serait-ce qu'une seule fois. Quatre ans après, le retour a donc eu lieu lundi, maillot N.9 sur le dos dès le coup d'envoi d'un match amical face à l'Arabie Saoudite (2-1), qui se prépare pour une Coupe du monde que les Italiens ne verront pas. Et après tout juste 20 minutes de jeu, avec un enchaînement contrôle, crochet court et lourde frappe du droit, Balotelli a montré pourquoi il aurait pu être utile à la Nazionale sur la route de la Russie. "C'est important pour un attaquant de marquer, mais il peut faire beaucoup plus", a déclaré Roberto Mancini, le nouveau sélectionneur italien, dont l'arrivée était une promesse de retour pour Balotelli. Car Mancini est celui qui l'a lancé à l'Inter Milan, lorsqu'il n'avait que 17 ans, puis l'a retrouvé à Manchester City. Et l'ancien entraîneur du Zenit Saint-Pétersbourg est sans doute celui qui, en club, a su tirer le meilleur de "Super Mario". - 'Réveillez-vous' - "Il a une histoire particulière, il a été un grand joueur très jeune puis il n'a pas répondu aux attentes. Mais j'ai confiance car il a bien travaillé ces deux dernières années. Je trouve qu'il a grandi, il est plus mûr, il a des enfants et je pense que ça aide", a expliqué Mancini. Toute la semaine, les images de Balotelli avec l'Italie ont été celles d'un joueur tranquille, à l'aise avec les autres, échangeant des sourires avec Simone Zaza sur le banc de touche à Saint-Gall et des blagues avec son compagnon de chambre Lorenzo Insigne, ou dédicaçant son but à Davide Astori, l'international italien décédé en mars. "Je le retrouve plus mûr, il a grandi", a confirmé le nouveau capitaine Leonardo Bonucci, un des cadres qui, il y a quatre ans, n'avaient pas précisément poussé en sa faveur. Mais il n'y a pas que Balotelli à avoir changé. L'Italie non plus n'est plus la même, absente au Mondial pour la première fois depuis 1958, et elle ne peut plus vraiment se permettre de snober un attaquant qui marque autant. Car même après quatre d'absence et à 27 ans, Balotelli reste de très loin le meilleur buteur du groupe retenu par Mancini, avec 14 buts en 34 sélections, contre sept en 32 matches à Immobile ou cinq en 16 capes pour Belotti. Aux yeux de nombreux observateurs, le retour de Balotelli était donc une évidence pour une Italie de peu de talent, qui regarde bouche bée Didier Deschamps laisser de côté Benzema, Lacazette ou Martial: "Une insulte à la misère", comme l'a écrit cette semaine la Gazzetta dello Sport. Mais cette évidence n'en est pas une pour certains, ceux par exemple qui ont déployé lors du match face à l'Arabie Saoudite une banderole sur laquelle on pouvait lire "mon capitaine est de sang italien". Balotelli, qui au nombre de sélections prétend au statut de vice-capitaine de Nazionale, a répondu sur Instagram. "On est en 2018 les gars. Réveillez-vous, s'il vous plaît."

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